L’opération se fait en collaboration avec la Sûreté du Québec (SQ) et le Service de police de la ville de Montréal (SPVM).
Winston Omar Murillo Arizola a comparu le 3 février au palais de justice de Laval peu après son arrestation, faisant face à 13 chefs d’accusations. Il est toujours détenu et son enquête caution a lieu ce mercredi 17 février.
Autre arrestation
Le 6 décembre dernier, la Police de Laval avait déjà arrêté cet individu à la suite d’une agression sexuelle sur une femme. Il prétendait être un agent de la paix. Grâce à des citoyens qui ont contacté le 911, les policiers ont été en mesure de rapidement l’intercepter.
Le suspect avait comparu et été libéré avec une série de conditions à respecter.
Victimes et information
Après la transmission de renseignements aux autres services policiers, la SQ a mis en place la structure de Gestion des enquêtes de crimes en série, ce qui a permis d’identifier trois autres dossiers, soit deux agressions sexuelles et une introduction par effraction qui avaient eu lieu sur le territoire montréalais entre 1997 et 2007.
De plus, le réseau d’intervenants sociaux de Laval et de Montréal a été sollicité afin d’identifier d’autres victimes potentielles. Une nouvelle victime s’est alors manifestée en janvier dernier pour rapporter une agression sexuelle survenue le 16 septembre 2014. L’enquête a permis de relier cette dénonciation à Winston Omar Murillo Arizola.
Maintenant, l’enquête tend à démontrer que ce dernier aurait pu faire d’autres victimes.
Toute personne possédant de l’information sur cet individu et ses agissements est priée de communiquer en toute confidentialité avec la Police de Laval au 450 662‑INFO (4636) ou le 911, en mentionnant le dossier LVL‑151206‑006.
Crimes en série
Notons que la Direction des enquêtes sur les crimes majeurs de la SQ coordonne les enquêtes de crimes sériels au Québec dans le cadre la structure de Gestion des enquêtes de crimes en série (GECS).
La Gestion des enquêtes de crimes en série au Québec a pour fondement l’établissement d’un système précis de communication, une planification rigoureuse et la définition des rôles et des responsabilités de chaque intervenant. Il s’agit d’une structure de commandement unifié au sein de laquelle les services de police québécois travaillent en partenariat afin d’identifier rapidement les crimes commis par des prédateurs et de procéder à leur arrestation. Ainsi, la mise en commun des ressources policières vise à mieux protéger les victimes potentielles. (B.L.)