Jusqu’au dimanche 12 mai, des trains du Réseau express métropolitain (REM) circuleront entre 6h et 18h entre le centre d’entretien de Saint-Eustache et la station Sainte-Dorothée.
À l’exception d’une seule journée, cette seconde séquence d’essais s’effectuera à basse vitesse. «Cet exercice permettra de valider les composantes des voitures et tester les modes de conduite manuelle et automatique. Il s’agit d’étapes nécessaires afin de préparer le réseau pour le début des tests, prévus au printemps 2024», précise l’opérateur dans un communiqué.
Rappelons que la mise en service de l’antenne Deux-Montagnes, initialement prévue à la fin 2024, a été repoussée en 2025 en raison de retards liés aux «travaux d’une grande complexité pour moderniser le tunnel Mont-Royal», justifiait-il dans sa mise à jour des échéanciers, le 24 avril dernier.
Par ailleurs, le REM informe qu’une équipe sera sur les rails entre 18h et 2h pour tester, entre autres, les systèmes de téléphonie d’urgence. Il sera possible d’entendre des alarmes de recul provenant du véhicule présent sur les rails, car ce dernier ne peut opérer un demi-tour. La marche arrière du véhicule sera toutefois minimisée par l’équipe en place. Aux fins de sécurité, il est interdit pour toute personne non autorisée de s’introduire sur les voies sous peine de poursuite.
100 km/h
Le temps d’une seule journée, des voitures du REM circuleront à un maximum de 100 km/h, question de valider certaines de leurs composantes et d’obtenir une première estimation des effets sonores de leurs passages au moyen de sonomètres installés à proximité. Ces passages à haute vitesse se tiendront dans le secteur de Laval-sur-le-Lac. Un opérateur sera à bord en tout temps.
À propos de la maîtrise des impacts sonores, une analyse est en cours pour confirmer que les mesures de réduction de bruit déjà installées sur le réseau permettent le respect des limites sonores, souligne-t-on.
Dans la même veine, le meulage acoustique des voies qui sert à réduire le bruit de roulement sera complété avant le début des tests prévus ce printemps.
Cet hiver, le Comité des citoyens de Laval-les-Îles avait déposé une pétition de 243 signatures à l’Assemblée nationale, où l’on demandait au gouvernement «de s’assurer que CDPQ Infra mette en place toutes les mesures possibles d’atténuation du bruit que [le REM] pourrait causer».
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