Dans son dernier budget, Québec a délié les cordons de la bourse afin de soutenir et aider les entreprises à passer à travers cette guerre tarifaire qui menace l’économie de la province.
Les PME aux prises avec des problèmes de liquidités en raison des tarifs douaniers imposés par l’administration Trump peuvent profiter d’un programme d’aide financière sous forme de prêts qui représente un apport de liquidités de 1,6 milliard de dollars.
Le programme FRONTIÈRE, administré par Investissement Québec, propose des prêts avec un moratoire de remboursement de capital allant jusqu’à 24 mois. Les prêts portant intérêt peuvent atteindre un montant maximal de 50 M$.
«Ce n’est disponible pour l’instant qu’aux entreprises du domaine de l’acier, de l’aluminium, du bois d’œuvre et des minéraux critiques», précise au téléphone la directrice régionale d’Investissement Québec pour Laval et l’Outaouais, Guylaine Larose.
Parmi les critères d’éligibilité, notons un chiffre d’affaires de plus de 3 M$ dont les exportations aux États-Unis comptent pour au moins 25 % des revenus et le fait d’être affecté par les tarifs.

Diversification des marchés
La société d’État à vocation économique gère également le programme Panorama mis en place en début d’année pour financer et accompagner les PME dans la diversification de leurs marchés.
«Cette initiative a été lancée pour contrer notre dépendance envers le marché américain», indique Mme Larose tout en rappelant que 75 % des exportations québécoises prennent le chemin des États-Unis.
Les entreprises accompagnées ont ainsi accès à des spécialistes en matière d’exportation, incluant les équipes d’Investissement Québec International réparties dans 20 pays à travers le monde.
Productivité et innovation
Par ailleurs, pour accélérer le virage vers l’innovation et augmenter la productivité durable des PME, Investissement Québec propose l’initiative grand V.
Il s’agit d’une combinaison de financement flexible et d’accompagnement technologique par des experts en innovation, et ce, jusqu’à concurrence de 100 heures.
Cette offre peut même être jumelée avec le Chantier Productivité du programme Essor, qui prévoit une aide financière sous forme de prêt remboursable sans intérêt.
«On est chanceux au Québec de pouvoir compter sur une institution qui offre sous le même toit autant le financement que l’accompagnement technologique à l’innovation et à l’exportation», termine Guylaine Larose, qui encourage les PME lavalloises à saisir l’opportunité de développer de nouveaux marchés et/ou d’améliorer leur productivité en investissant dans l’automatisation, la numérisation et l’intelligence artificielle.
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