L’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) a examiné le projet de REM de l’Est et en est venu à la conclusion que le projet ne répond que partiellement aux besoins des résidents de l’Est de la grande région métropolitaine de Montréal.
Dans le cadre de sa mission de planification du transport collectif dans la grande région de Montréal, l’ARTM a noté que seulement 12% des déplacements, dans les secteurs qui seront desservis par le projet, se destinent au centre-ville.
En période de pointe, 94% de l’achalandage du REM de l’Est proviendra des services existants, ce qui ne crée un enjeu de concurrence avec deux services du réseau structurant existant, soit la ligne verte du métro et le train de Mascouche.
En d’autres termes, le projet n’entraînera qu’un nombre limité de nouveaux usagers.
D’ailleurs, la station Sainte-Dorothée du REM sera située au même emplacement que la gare exo existante.
Municipalités
Le projet pourrait entraîner une hausse des contributions des municipalités d’environ 98 M$ par année, incluant une charge financière supplémentaire pour les collectivités desservies par les lignes de trains exo.
L’ARTM trouve important d’améliorer le transport collectif dans cette partie du territoire métropolitain, en tenant compte des besoins des résidents de la couronne nord et de l’Est de l’île de Montréal.
«À la lumière des constats qui se dégagent de nos analyses, nous suggérons d’envisager des options qui permettraient un projet mieux ancré dans un principe de complémentarité avec l’écosystème de transport en commun existant», déclare Benoit Gendron, directeur général de l’ARTM.
Selon lui, le projet doit mettre de l’avant une meilleure adéquation entre les besoins de déplacement, les milieux urbains traversés, le mode proposé et les coûts d’investissement. (J.B.)