Les élèves du secondaire de la région de Laval ont épaté la galerie en finale régionale du Défi génie inventif ÉTS le 2 avril au Cosmodôme.
Ces jeunes devaient concevoir un lance-balles pour propulser des balles de tennis sur différentes cibles se trouvant sur le plateau du défi. Si les joueurs atteignaient les cibles les plus éloignés de l’aire de lancement, ils obtenaient plus de points.
Au premier cycle, le prototype Click-ping-pong de Pierre-Alexandre Grenier et Louis-Félix Aubin, qui étudient au Collège Laval, a obtenu la médaille d’or. Elle était accompagnée d’une bourse de 200 $ offerte par Benoit Charette, ministre responsable de la région de Laval.
Le duo a été suivi par la Catapulte à balle de tennis de Joshua Gadbois-Picard et Xavier Caya qui vont à l’école secondaire de l’Odyssée-des-Jeunes, à Vimont. Le podium a été complété par Christian Halab de l’École d’éducation internationale de Laval grâce à son prototype Hiboux64.
Les deux premières équipes ont obtenu leur laissez-passer pour la finale provinciale.
Deuxième cycle
Chez les élèves de troisième, quatrième et cinquième secondaire, aucune formation lavalloise ne s’est retrouvée sur le podium.
Le prototype Faucon concave d’Oumaima Malih, Ericka Sirimougkhoune, Mathis Poirier-Larouche et Marie-Christina Halab, qui étudient aussi à l’École d’éducation internationale de Laval, a toutefois obtenu le Prix Bell Textron et un certificat remis par ArcelorMittal Produits longs Canada pour la qualité du rapport écrit.
Mathis Poirier-Larouche a également reçu le Prix Éditions Multimondes durant la compétition.
Succès
Des centaines de jeunes ont participé aux finales régionales de cette compétition pouvant être intégrée au cursus scolaire.
«C’est un programme adapté au volet scolaire qui permet aux jeunes de valider des acquis qui sont dans le programme scientifique, explique Audrey Nogues, coordonnatrice du Défi génie inventif ETS. En général, c’est dans ce cadre que les équipes arrivent à la finale régionale.»
Créé en 1994, l’événement a évolué au fil des ans. Désormais, un cycle de cinq défis est proposé aux jeunes pour leur permettre de créer autant de projets différents pendant leur parcours au secondaire.
Finale québécoise
Au total, quatre équipes sont parvenues à se qualifier pour la finale provinciale à l’issue de l’épreuve tenue au Cosmodôme au début du mois d’avril.
Elles se mesureront aux formations de partout à travers le Québec lors d’un événement qui sera organisé les 27 et 28 mai à l’École de technologie supérieure, à Montréal.
«C’est la même compétition avec les mêmes règles et défis, précise Audrey Nogues. Ils peuvent réparer et faire des ajustements minimes sur les prototypes, mais ils ne peuvent pas les refaire en entier. Les prototypes vont être revérifiés à l’aide des rapport écrits.»
Mme Nogues ajoute que le volet primaire de ce défi, nommé Défi apprenti génie, se déroulera quant à lui les 20 et 21 mai. Les jeunes devront concevoir un bateau qui devra supporter un maximum de charges avant de couler.