«On n’aura pas une deuxième chance», affirme son directeur général, Guy Garand.
Pour lui, il est impérieux que la Ville porte les aires protégées à 17 % de son territoire tout en accordant à ces milieux naturels un statut de conservation, conformément à la cible fixée au Plan métropolitaine d’aménagement et de développement (PMAD) de la CMM.
Le second projet de schéma révisé propose plutôt 10,4 % d’aires protégées.
Écosystèmes
Par ailleurs, le nouveau schéma actuellement soumis à la consultation publique devra respecter la capacité de support des écosystèmes, enchaîne l’âme dirigeant du CRE de Laval.
«C’est ma signature depuis 35 ans, dit celui qui dénonce depuis des décennies la destruction des milieux naturels au profit du développement. Un hectare de milieu humide retient 100 000 litres d’eau.»
Évoquant les toutes récentes inondations historiques, ce grand défenseur de la biodiversité pourfend la minéralisation à outrance du territoire, augmentant d’autant les eaux de ruissellement qui prennent le chemin des canalisations avant de se retrouver dans les rivières.
Il en veut pour preuve les aires de stationnement liées aux seuls commerces, industries et institutions présents sur l’île.
«Ça représente 4 % de l’ensemble du territoire qui n’est pas zoné agricole. C’est 1000 hectares asphaltés, c’est énorme.»
Modèle
Le troisième souhait exprimé par le CRE est de voir l’administration Demers intégrer à son schéma les 16 principes de l’article 6 de la Loi sur le développement durable parmi lesquels figurent en toutes lettres le respect de la capacité de support des écosystèmes et la préservation de la biodiversité.
«Laval deviendrait alors la première ville au Québec à faire de son territoire un développement durable, rêve M. Garand, en précisant que l’article 6 de la Loi ne s’applique qu’aux ministères et organismes du gouvernement du Québec. La Chambre de commerce et d’industrie de Laval adresse d’ailleurs la même demande.»
Déception
Enfin, le CRE trouve regrettable que son avis de 27 pages déposé en février dernier en réaction au premier projet de schéma n’ait jamais été publié sur le site de la Ville sous prétexte que la date limite de réception des mémoires avait été fixée au 31 décembre, précise l’organisme.
Quant aux 10 questions soulevées dans l’avis, la seconde version du schéma, publiée ce printemps, ne répond à aucune d’entre elles, déplore M. Garand.
Cela dit, le mémoire de 90 pages du CRE et ses 119 recommandations sont disponibles ici.
«On n’aura pas une deuxième chance», affirme son directeur général, Guy Garand.
Pour lui, il est impérieux que la Ville porte les aires protégées à 17 % de son territoire tout en accordant à ces milieux naturels un statut de conservation, conformément à la cible fixée au Plan métropolitaine d’aménagement et de développement (PMAD) de la CMM.
Le second projet de schéma révisé propose plutôt 10,4 % d’aires protégées.
Écosystèmes
Par ailleurs, le nouveau schéma actuellement soumis à la consultation publique devra respecter la capacité de support des écosystèmes, enchaîne l’âme dirigeant du CRE de Laval.
«C’est ma signature depuis 35 ans, dit celui qui dénonce depuis des décennies la destruction des milieux naturels au profit du développement. Un hectare de milieu humide retient 100 000 litres d’eau.»
Évoquant les toutes récentes inondations historiques, ce grand défenseur de la biodiversité pourfend la minéralisation à outrance du territoire, augmentant d’autant les eaux de ruissellement qui prennent le chemin des canalisations avant de se retrouver dans les rivières.
Il en veut pour preuve les aires de stationnement liées aux seuls commerces, industries et institutions présents sur l’île.
«Ça représente 4 % de l’ensemble du territoire qui n’est pas zoné agricole. C’est 1000 hectares asphaltés, c’est énorme.»
Modèle
Le troisième souhait exprimé par le CRE est de voir l’administration Demers intégrer à son schéma les 16 principes de l’article 6 de la Loi sur le développement durable parmi lesquels figurent en toutes lettres le respect de la capacité de support des écosystèmes et la préservation de la biodiversité.
«Laval deviendrait alors la première ville au Québec à faire de son territoire un développement durable, rêve M. Garand, en précisant que l’article 6 de la Loi ne s’applique qu’aux ministères et organismes du gouvernement du Québec. La Chambre de commerce et d’industrie de Laval adresse d’ailleurs la même demande.»
Déception
Enfin, le CRE trouve regrettable que son avis de 27 pages déposé en février dernier en réaction au premier projet de schéma n’ait jamais été publié sur le site de la Ville sous prétexte que la date limite de réception des mémoires avait été fixée au 31 décembre, précise l’organisme.
Quant aux 10 questions soulevées dans l’avis, la seconde version du schéma, publiée ce printemps, ne répond à aucune d’entre elles, déplore M. Garand.
Cela dit, le mémoire de 90 pages du CRE et ses 119 recommandations sont disponibles ici.