Au Québec, le mauvais état des routes coûte aux automobilistes deux fois plus cher que ce qu’il en coûte ailleurs au pays.
Selon une étude réalisée par la CAA en 2021, un propriétaire de véhicule dans la Belle Province déboursait en moyenne 258 $ par année en frais de réparation dus à l’état de la chaussée comparativement à 126 $ pour la moyenne canadienne.
Ventilation
Club affilié à l’Association canadienne des automobilistes, CAA-Québec profite du lancement de sa 9e campagne annuelle Les pires routes pour dresser la liste des pièces les plus souvent brisées et leur coût de remplacement. Les sommes qui suivent excluent le coût de la main-d’œuvre.
- Pneu: 150 à 350 $
- Roue en acier: 100 $
- Roue en alliage: 600 $
- Bras de suspension: 200 à 400 $
- Embout de direction: 100 à 250 $
- Amortisseur: 200 à 400 $
- Jambe de force: 200 à 400 $
- Rotule de suspension: 150 à 300 $
- Parallélisme (alignement): 100 à 200 $
Rouler dans un nid-de-poule peut endommager sérieusement votre véhicule et coûter très cher, reconnaît CAA-Québec qui recommande aux automobilistes de ne pas réclamer à son assureur pour une facture en deçà de 1000 dollars. «La potentielle hausse de prime et la tache au dossier qui peuvent en résulter n’en valent tout simplement pas la peine», précise-t-on.
C’est le temps de voter
Dans le cadre de son traditionnel sondage printanier, CAA-Québec invite tous les usagers de la route à identifier les pires routes dans leur patelin.
«La campagne donne l’occasion à tous les usagers de se faire entendre et de contribuer à améliorer le réseau routier», indique Sophie Gagnon, vice-présidente, Affaires publiques et responsabilité sociétale, dans un communiqué publié ce mardi 2 avril.
Jusqu’au mardi 23 avril, les gens sont appelés à voter en ligne en signalant le tronçon de route qu’ils jugent le plus dangereux ou qui nécessiterait à leurs yeux une intervention majeure et urgente.
Par la suite, CAA-Québec publiera son palmarès annuel et effectuera les suivis auprès des Municipalités concernées et du ministère des Transports et de la Mobilité durable.
À cet égard, l’organisme fait valoir les «effets concrets» d’une telle campagne, affirmant que «les exemples de routes ayant figuré dans ce triste palmarès qui ont été complètement refaites se sont multipliés au cours des années».
Il en donne pour preuve le boulevard de la Gappe, à Gatineau, le boulevard Gouin, à Montréal, l’avenue Gourdeau, à Saint-Agapit, le chemin Craig, à Lévis, et la Traverse de Laval, à Lac-Beauport, qui à eux seuls ont reçu plus de 13 millions de dollars en investissement.
À lire également: Retour sur le palmarès 2023 des pires routes du Québec… et les trois infrastructures routières alors jugées les plus dangereuses à Laval
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