La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) a accueilli favorablement le projet de règlement visant à encadrer les pénalités en cas de réservations fantômes dans les restaurants.
Elle a également soumis une lettre dans le cadre des consultations sur ce projet de règlement pour demander d’aller de l’avant et d’apporter quelques améliorations.
«Nous remercions le gouvernement de donner un outil aux petites entreprises pour lutter contre le phénomène des clients qui n’honorent pas leur réservation, commente François Vincent, vice-président pour le Québec à la FCEI, par communiqué. Pour les entreprises du secteur de la restauration qui ont des marges bénéficiaires très minces et qui gèrent des biens périssables, une réservation fantôme fait très mal.»
Les données économiques de la FCEI illustrent que ce secteur est fragile.
En effet, d’après les données annualisées du Baromètre des affairesMD de la FCEI, l’indice de confiance du secteur de la restauration et de l’hébergement est en baisse de 6,2 points en 2024, pour s’établir à 49, ce qui en fait l’un des plus bas de tous les secteurs économiques.
De plus, les pressions sur les coûts ont connu une augmentation significative et sont nettement plus lourdes qu’en 15 ans d’indicateur économique. Dans ce contexte, la première limite à augmenter les ventes et la production est la demande insuffisante qui nuit à 51% des PME du secteur.
«Selon l’évaluation du gouvernement du Québec, ce projet de règlement permettrait aux entreprises touchées de réaliser des économies récurrentes de 404,2 M$, soit environ 24 000$ par restaurant, ajoute Vincent Pâquet, analyste principal des politiques à la FCEI. Dans le contexte économique actuel, c’est une bonne nouvelle pour les PME d’ici.»
Des améliorations peuvent être apportées
Pour la FCEI, ce projet de règlement «constitue une occasion à saisir pour le gouvernement de régler une bonne fois pour toutes la question des frais d’interchange des cartes de crédit».
Le Québec est la seule province à interdire aux commerçants de pouvoir facturer des frais supplémentaires pour les paiements par carte de crédit. D’après une étude de la FCEI, 68% des propriétaires de PME souhaitent pouvoir imposer ces frais, qui varient généralement entre 1,5% et 4% selon le type de transaction et les accords conclus entre les commerçants et les émetteurs.
«Les PME québécoises ont pu bénéficier des sommes du recours collectif, mais ne peuvent pas appliquer la solution. C’est un non-sens! Les commerces québécois devraient pouvoir faire comme dans les autres provinces et avoir le choix de facturer ou non des frais supplémentaires pour les paiements par carte de crédit. Les fameuses cartes à point ne se paient pas toutes seules par magie», conclut M. Vincent. (N.P.)
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