Le mercredi 25 mai, le Carrefour jeunesse-emploi (CJE) de Laval a organisé, en partenariat avec l’école secondaire Mont-de-La Salle, une journée d’emploi pour les 2000 élèves.
Celle-ci a d’abord été pensée par des membres de l’école secondaire afin de stimuler l’intérêt des jeunes pour une carrière et présenter différentes options académiques.
Bien que tous les élèves de Mont-de-La Salle furent invités à l’événement, cette journée visait surtout les jeunes de 5e secondaire, qui doivent bientôt choisir un domaine d’étude.
«On voulait montrer une variété de métiers qui nécessitent différents degrés d’études, notamment pour les jeunes qui ont un peu plus de difficulté à l’école, précise Dominic Grignon, agent de liaison au Carrefour jeunesse-emploi de Laval. On veut les aider à trouver une voie.»
Plus de 40 métiers ont été présentés durant cet événement aux airs de foire: pompiers, policiers, SOPFEU (Société de protection des forêts contre le feu), menuiserie-charpenterie, mode, horticulture et de nombreux autres domaines.
De plus, certains kiosques étaient occupés par des cégeps présentant différents choix de parcours possibles.
Marie-Ève Couture-Langlade, conseillère à l’emploi au CJE, se dit heureuse de voir une belle collaboration entre l’école secondaire, située à Laval-des-Rapides, et le service d’aide à l’emploi.
«Ce qui est merveilleux est que l’école inclut les services communautaires, fait remarquer cette dernière. Les membres de l’école sont venus nous chercher pour mettre en place ce projet avec eux.»
Expérience immersive
Le Carrefour jeunesse-emploi expérimente ce concept pour la première fois. Néanmoins, l’agent de liaison du CJE espère pouvoir perpétuer ce rendez-vous chaque année.
Pendant la journée, les 2000 jeunes ont pu vivre une expérience immersive à travers plusieurs métiers.
L’objectif était de mettre de l’avant la curiosité. L’idée de simplement donner des pamphlets afin que les jeunes se familiarisent avec un métier est révolue, croit Dominic Grignon.
«On veut qu’ils développent quelque chose en touchant des éléments et peut-être même valider des choix, explique-t-il. Parfois, le fait de transférer la passion par le geste laisse des traces. C’est le but. Il faut que les jeunes partent avec un souvenir, non un papier.»