Le projet Racines plurielles prend place depuis la fin novembre dans les bibliothèques Émile-Nelligan et Multiculturelle afin de favoriser la contribution de l’immigration à la vitalité culturelle et collective de Laval.
L’initiative du ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration devrait se poursuivre jusqu’en février prochain.
Il s’adresse particulièrement aux collectivités et personnes immigrantes nouvellement arrivées au Québec dans une perspective de rencontre, découverte, partage et d’engagement mutuel, par le biais des bibliothèques municipales.
Arts visuels et littérature
À Laval, deux séries d’ateliers de cocréation d’œuvres visuelles sont offerts.
Animée par la dessinatrice Youloune à la bibliothèque Multiculturelle, à Chomedey, la première série sera notamment développée en partenariat avec l’organisme SCAMA, qui rejoint des personnes aînées majoritairement issues de l’immigration.
Youloune invitera les participants à créer des œuvres littéraires illustrées sur les thèmes de l’identité individuelle et collective, des cultures, de leur rencontre, mémoire et des traditions.
Deuxième séquence
Ces mêmes thèmes seront explorés dans le second cycle d’ateliers, animés à la bibliothèque Émile-Nelligan, dans Laval-des-Rapides, par le graphiste-muraliste Boris Biberdzic et le médiateur culturel Émile Riopel.
À travers l’utilisation de différentes techniques (dessin, peinture, collage), les participants prendront part à la création de grandes compositions visuelles sur panneaux de bois.
Les œuvres de chaque atelier seront présentées dans le cadre d’un vernissage commun puis exposées en bibliothèque.
Comment participer
Les ateliers de Racines plurielles ont des places limitées, il faut inviter à communiquer directement avec les bibliothèques pour plus d’information, soit le 450 978-5995 pour la Multiculturelle ou le 450 662-4973 pour Émile-Nelligan.
Si le budget local accordé au projet est inconnu, mentionnons que le Ministère a versé 2,2 M$ à l’organisme Culture pour tous pour déployer les différents volets du projet, dont la création d’une boite à outils web sur une période de trois ans pour l’ensemble du territoire québécois.