Une conférence de presse avait lieu hier au Sports Rousseau de Laval dans le but d’annoncer le lancement d’une nouvelle fondation visant à aider les jeunes à pouvoir jouer au hockey.
Cette fondation, Le BUT, est principalement une idée de Pierre Gendron, directeur des opérations et président de Sports Rousseau – Groupe Gendron 3.0, et ses collègues.
Le fonctionnement de la fondation est assez simple, car il n’est pas question d’adhésion comme certaines autres fondations.
Les gens voulant aider les jeunes n’ayant pas les moyens d’acheter un équipement et jouer au hockey peuvent passer dans un magasin Sports Rousseau et déposer leurs articles de hockey dans une boîte rouge identifiée à cet égard, explique-t-on dans un communiqué de presse.
Pierre Gendron était visiblement ému du lancement officiel de la fondation Le BUT. Une vidéo à son endroit, montrant des séquences de lui plus jeune jouant au hockey et partageant de beaux moments avec ses proches, a d’ailleurs été partagée au début de la conférence.
« Comme nous avons pu le voir dans la vidéo, c’est grâce à ma mère et mon amour pour le hockey que je suis ici aujourd’hui, a dit Pierre Gendron. Ma mère n’est plus des nôtres aujourd’hui, mais je veux la remercier. Elle m’a tout donné. Elle s’est arrangée pour que je ne m’aperçoive de rien. Nous n’étions pas riches, mais je ne m’en suis jamais aperçu. Elle a travaillé très forte, a dû en faire beaucoup pour mes inscriptions et s’est souvent arrangée pour que je puisse avoir quelqu’un qui m’amène et vienne me chercher à l’aréna. »
Joël Bouchard, ancien entraîneur-chef de plusieurs équipes juniors et professionnelles de hockey, en plus d’avoir eu d’autres rôles d’importance dans le monde du hockey, a conclu la conférence de presse d’une belle manière.
« C’est maintenant notre travail d’aider ces jeunes, a dit Joël Bouchard. Lorsque cette conférence sera terminée, je vais aller magasiner et acheter des articles pour les mettre dans la boîte rouge. Aujourd’hui, je suis un homme chanceux d’être ici et d’être capable de redonner. Le simple fait de savoir que l’équipement que je vais acheter va se retrouver quelque part au Québec et aider un jeune à vivre une expérience extraordinaire, comme nous ici l’avons vécue, ça me donne des frissons. »