L’Hôpital de la Cité-de-la-Santé obtient la première place pour son ratio de coût moyen d’un séjour à l’hôpital, soit 3652 $, et ce, loin derrière la moyenne québécoise qui est de 4728 $, selon les dernières données de l’Institut.
La Cité-de-la-Santé affiche également une bonne amélioration des soins en regard de la moyenne canadienne de mortalité en milieu hospitalier (établie à 100, en 2009), avec 76 décès, pour les années 2011-2012. Ce chiffre est faible comparativement aux moyennes québécoise (89), canadienne (91) et montréalaise (94). Précisons qu’un ratio inférieur à 100 signifie une bonne performance et que le nombre de mortalité en milieu hospitalier diminue d’une année à l’autre non seulement à Laval, mais aussi dans l’ensemble du pays.
«C’est significativement meilleur et les choses semblent aller très bien à Laval, observe Christina Lawand, chercheuse principale à l’ICIS. C’est une bonne nouvelle pour la région.»
Accessibilité à un médecin
Toutefois, Laval prend du recul depuis 2010 avec 70,3 % de ses citoyens qui ont accèsà un médecin régulier,comparativement à la moyenne québécoise (75,2 %) et canadienne (85,1%) recensée pour 2012. La donnée comprend à la fois des personnes qui consultent un médecin de famille et celles qui voient un même spécialiste régulièrement dans une clinique.
«Ce n’est pas unique à la région de Laval, tranche Mme Lawand, en parlant de cette régression. À Montréal, la situation est pire, avec 64,8 %. L’accessibilité à un médecin régulier au Québec est inférieure à la moyenne canadienne depuis plusieurs années et il s’explique par le différent modèle de développement de la province.»
Moins d’hospitalisations à répétition
Les patients hospitalisés une première fois à l’Hôpital de la Cité-de-la-Santé reviennent moins souvent les 30 jours suivant leur sortie relativement à la moyenne du Québec, selon l’étude de l’ICIS, avec un taux de 7,8 %. Un chiffre à peu près stable depuis 2009.
Même constat en ce qui concerne le nombre de patients ayant été hospitalisés au moins trois fois en raison d’une maladie mentale sur une période d’un an. Laval affiche une moyenne générale à la baisse en comparaison avec les deux autres paliers.
«Pour la région de Laval, c’est encore une bonne nouvelle si on compareavec la moyenne nationale, ajoute la chercheuse. Cet indicateur nous parle des soins dans la collectivité pour la maladie mentale, comme un accès à un psychiatre ou psychologue. On sait qu’avec de bons soins et services de soutien, on peut éviter des hospitalisations à répétition.»
Pour consulter le site de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS): www.notresystemedesante.ca.