Selon les estimations de Catastrophe Indices et Quantification Inc., les événements météorologiques extrêmes ont causé plus de 260 millions de dollars en dommages assurés, en février, dans l’est du Canada.
Ce total ne comprend pas les dommages causés par la tempête de verglas de la fin de mars en Ontario, dont les estimations devraient être publiées au cours des prochaines semaines.
«Même si des parties du Québec et du Canada atlantique ont été touchées par ces événements, la vaste majorité des dommages ont eu lieu en Ontario, en raison des lourdes chutes de neige, des vents violents, de la glace et de la pluie qui ont causé d’importants dommages structuraux», détaille a déclaré Amanda Dean, vice-présidente pour l’Ontario et l’Atlantique du Bureau d’assurance du Canada (BAC).
Elle ajoute que «nos assureurs membres étaient sur les lieux dès la première journée et continuent de travailler avec les titulaires de police dont les biens ont été endommagés par ces événements».
Deux événements
En février, deux tempêtes ont été classées comme «catastrophiques» selon la définition d’événement météorologique extrême de CatIQ, avec un total de dommages assurés atteignant plus de 30 millions de dollars.
La tempête de neige qui a sévi dans l’est du pays entre le 15 et le 19 février a représenté plus de 90 millions de dollars en dommages assurés.
Cette violente tempête hivernale s’est abattue du sud des Grands Lacs jusqu’au Canada atlantique a entraîné de lourdes chutes de neige, des vents violents, de la glace et de la pluie, du sud de l’Ontario jusqu’à Terre-Neuve. La même région avait connu une tempête de neige quelques jours avant, ce qui a entraîné une importante accumulation avec très peu de temps pour atténuer l’impact des tempêtes.
Par conséquent, on rapporte plusieurs effondrements de structures en Ontario et au Québec, de même que d’autres dommages structuraux, ainsi que des pannes de courant.
Plusieurs municipalités du sud de l’Ontario ont aussi signalé des événements météorologiques importants, dont la Ville de Toronto. Plus de 600 collisions ont été signalées sur les routes de l’Ontario. Des vents violents ont également causé des pannes de courant au Canada atlantique, laissant environ 6000 clients sans électricité, le 17 février, dont la plupart en Nouvelle-Écosse.
Le second événement concerne la fonte des neiges de février en Ontario et au Québec. Elle a surtout eu lieu du 24 au 26 février, causant plus de 160 millions de dollars de dégâts.
En effet, les chutes de neige historiques de février ont fait augmenter rapidement les températures à la fin du mois, bien au-dessus du point de congélation pour la première fois en plusieurs semaines. Ce changement rapide de température, accompagné de pluie, a fait fondre rapidement la couche de neige en Ontario et au Québec.
Puisque le sol était encore gelé en raison d’un hiver rigoureux, il n’a pu absorber cette fonte des neiges, ce qui a entraîné des inondations dans les zones de faibles altitudes, y compris plusieurs sous-sols. La formation de barrière de glace et l’infiltration d’eau dans les sous-sols ont été les principales causes de réclamations.
Les dommages signalés comprenaient aussi l’effondrement de toitures occasionné par le poids de la neige. On pense notamment à un stationnement de 6 étages, à Ottawa, qui s’est partiellement effondré, bloquant environ 50 véhicules.
Hausse de la fréquence
La fréquence et la gravité des inondations et des violentes tempêtes en Ontario et dans le reste du Canada continuent d’augmenter chaque année.
Le BAC dit d’ailleurs travailler en étroite collaboration avec le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux pour trouver des solutions afin d’atténuer les risques des événements météorologiques extrêmes et de leur recommander des mesures à prendre pour bâtir des collectivités plus résilientes.
«Les inondations et les tempêtes hivernales peuvent être coûteuses, stressantes et éprouvantes pour les personnes touchées, a ajouté Mme Dean. Alors que la reconstruction et le rétablissement se poursuivent, ceux qui ont été touchés peuvent travailler avec leur représentant d’assurance et leur expert en sinistres et demander des mises à jour.» (N.P.)
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