En plus d’invités venus de la Suisse, la plupart des personnes invitées provenaient de la Chambre de commerce et d’industrie de Laval.
«Cette initiative répond à un besoin de sécurité quand on voit ce qui se passe sur le plan mondial avec le terrorisme», d’affirmer le lieutenant-colonel à la retraite Gilles Brais, ancien commandant du 4e Bataillon du Royal 22e Régiment, qui a contribué à l’établissement du manège militaire lavallois, boulevard Le Carrefour, en 1995.
«Nos spécialistes proviennent du monde militaire, policier ou des renseignements du gouvernement canadien, de continuer Didier Aubrais, président du Groupe DA qu’il a fondé en 2004 et qui possède aussi une antenne en Europe. Il est important d’informer les gens du milieu des affaires des risques possibles lors de déplacements en territoires hostiles ou semi-hostiles, que ce soit en Afrique, Asie, Amérique du Sud ou au Moyen-Orient.»
Savoir si on est suivis en dedans de 48 heures, double de passeport, protection d’informations privées, la liste est longue pour cette entreprise d’investigation et de sécurité menant diverses enquêtes pour une clientèle privée ou gouvernementale.
Portrait du terrorisme
C’est le brigadier général Gaston Côté qui a donné le ton à cette rencontre de type 5 à 7 en abordant de front la réalité du terrorisme au Canada.
L’ancien officier d’infanterie des forces spéciales, qui a été posté dans des secteurs aussi tranquilles que l’Afghanistan, a prévenu que le pays représentait un endroit de choix pour la collecte de fonds, le recrutement, trafic d’armes et l’infrastructure de communication.
«Juste la semaine passée, une cache de 80 armes allant du pistolet à l’AK 47, a été découverte à Ottawa», a-t-il soutenu, avant de rappeler les cas d’extrémisme religieux du Lavallois Michael Zihaf Bibeau et de Martin Couture-Rouleau, tus deux radicalisés par le support idéologique de l’Internet et des réseaux sociaux.
Le militaire a également souligné la planification plus détaillée de Chiheb Esseghier qui prévoyait commettre un attentat dans un train de Via Rail, en 2013, ainsi que du groupe des «18 de Toronto» ayant pour plan l’attaque du parlement canadien et d’autres institutions.
«Nous assisterons bientôt au retour de 60 des 200 jeunes partis combattre pour Dasch, a continué Gaston Côté. Sans compter l’accueil d’un million d’immigrants sur trois ans. Tout ça, dans un contexte où les actions terroristes sont de moins en moins coûteuses. Il suffit de louer une camionnette pour 29,95$!»
La connaissance de réseaux de recel, les dangers potentiels de pays accueillant des groupes terroristes et l’importance d’avoir un plan quand on se rend dans ces territoires terminaient cette première présentation.
Cybercriminalité
Pour sa part, Bertrand Milot, premier directeur en services-conseils en risque de la firme Richter, a insisté sur la menace omniprésente des criminels du Web pour qui chaque citoyen est une porte où vérifier la valeur.
«Ce sont des organisations criminelles traditionnelles qui font monter les gains vers le haut avec des moyens technologiques avancés», d’affirmer Bertrand Milot, avant d’emprunter trois cartes professionnelles dans la salle et faire une démonstration des capacités du dark web quand quelqu’un de malintentionné désire notamment se procurer des mots de passe privés ou une carte de crédit aisément dupliquée.
Après avoir exposé la mine d’or de renseignements que représente Facebook pour un cybercriminel, le conférencier a montré que les principales victimes des pirates demeuraient les secteurs de la Santé (25 %), Finance (14 %), Éducation (13 %), commerce de détail (12 %) et le gouvernement (10 %).
Également, M. Milot a tenu à y aller de ses sept conseils principaux de cyberhygiène: mot de passe dynamique renouvelé chaque année, mise à jour et protection obligatoire de tout ce qui est «intelligent», comprendre le concept de APTS (menace persistante avancée dont l’ancêtre informatique sont les virus), ne pas prendre à la légère le cyber-crime organisé.
En plus d’invités venus de la Suisse, la plupart des personnes invitées provenaient de la Chambre de commerce et d’industrie de Laval.
«Cette initiative répond à un besoin de sécurité quand on voit ce qui se passe sur le plan mondial avec le terrorisme», d’affirmer le lieutenant-colonel à la retraite Gilles Brais, ancien commandant du 4e Bataillon du Royal 22e Régiment, qui a contribué à l’établissement du manège militaire lavallois, boulevard Le Carrefour, en 1995.
«Nos spécialistes proviennent du monde militaire, policier ou des renseignements du gouvernement canadien, de continuer Didier Aubrais, président du Groupe DA qu’il a fondé en 2004 et qui possède aussi une antenne en Europe. Il est important d’informer les gens du milieu des affaires des risques possibles lors de déplacements en territoires hostiles ou semi-hostiles, que ce soit en Afrique, Asie, Amérique du Sud ou au Moyen-Orient.»
Savoir si on est suivis en dedans de 48 heures, double de passeport, protection d’informations privées, la liste est longue pour cette entreprise d’investigation et de sécurité menant diverses enquêtes pour une clientèle privée ou gouvernementale.
Portrait du terrorisme
C’est le brigadier général Gaston Côté qui a donné le ton à cette rencontre de type 5 à 7 en abordant de front la réalité du terrorisme au Canada.
L’ancien officier d’infanterie des forces spéciales, qui a été posté dans des secteurs aussi tranquilles que l’Afghanistan, a prévenu que le pays représentait un endroit de choix pour la collecte de fonds, le recrutement, trafic d’armes et l’infrastructure de communication.
«Juste la semaine passée, une cache de 80 armes allant du pistolet à l’AK 47, a été découverte à Ottawa», a-t-il soutenu, avant de rappeler les cas d’extrémisme religieux du Lavallois Michael Zihaf Bibeau et de Martin Couture-Rouleau, tus deux radicalisés par le support idéologique de l’Internet et des réseaux sociaux.
Le militaire a également souligné la planification plus détaillée de Chiheb Esseghier qui prévoyait commettre un attentat dans un train de Via Rail, en 2013, ainsi que du groupe des «18 de Toronto» ayant pour plan l’attaque du parlement canadien et d’autres institutions.
«Nous assisterons bientôt au retour de 60 des 200 jeunes partis combattre pour Dasch, a continué Gaston Côté. Sans compter l’accueil d’un million d’immigrants sur trois ans. Tout ça, dans un contexte où les actions terroristes sont de moins en moins coûteuses. Il suffit de louer une camionnette pour 29,95$!»
La connaissance de réseaux de recel, les dangers potentiels de pays accueillant des groupes terroristes et l’importance d’avoir un plan quand on se rend dans ces territoires terminaient cette première présentation.
Cybercriminalité
Pour sa part, Bertrand Milot, premier directeur en services-conseils en risque de la firme Richter, a insisté sur la menace omniprésente des criminels du Web pour qui chaque citoyen est une porte où vérifier la valeur.
«Ce sont des organisations criminelles traditionnelles qui font monter les gains vers le haut avec des moyens technologiques avancés», d’affirmer Bertrand Milot, avant d’emprunter trois cartes professionnelles dans la salle et faire une démonstration des capacités du dark web quand quelqu’un de malintentionné désire notamment se procurer des mots de passe privés ou une carte de crédit aisément dupliquée.
Après avoir exposé la mine d’or de renseignements que représente Facebook pour un cybercriminel, le conférencier a montré que les principales victimes des pirates demeuraient les secteurs de la Santé (25 %), Finance (14 %), Éducation (13 %), commerce de détail (12 %) et le gouvernement (10 %).
Également, M. Milot a tenu à y aller de ses sept conseils principaux de cyberhygiène: mot de passe dynamique renouvelé chaque année, mise à jour et protection obligatoire de tout ce qui est «intelligent», comprendre le concept de APTS (menace persistante avancée dont l’ancêtre informatique sont les virus), ne pas prendre à la légère le cyber-crime organisé.