Représentant national pour la Fondation de la recherche sur le diabète juvénile (FRDJ), l’attaquant du Canadien de Montréal Max Domi a rencontré 13 jeunes souffrant du diabète de type 1, à moins de deux semaines d’une marche solidaire organisée au Centre de la nature, le dimanche 9 juin.
«Maintenant, je suis à Montréal et je dois donc détester Toronto et les Maple Leafs, a blagué celui qui est le porte-parole pour une seconde année. Ils auront une marche là-bas au même moment. Faisons en sorte de les battre.»
Une course de cinq kilomètres aura lieu le matin, vers 8h30, suivie d’une marche sur la même distance. Les fonds récoltés iront vers la recherche pour combattre cette maladie touchant 10 % des diabétiques.
Sur place, il y aura des kiosques de nourriture, activités pour enfants et une petite patinoire pour jouer au hockey sur bottes.
Jusqu’à présent, plus de 165 000 $ ont été récoltés, environ la moitié de l’objectif visé.
Parcours
Diagnostiqué il y a environ 12 ans, le hockeyeur ne connaissait rien du diabète. «La première chose que j’ai demandé, c’est si j’allais pouvoir continuer le hockey, a-t-il raconté. Quand le médecin m’a rassuré, je savais que j’allais pouvoir passer au travers.»
Pendant ses années juniors, Max Domi réglait son taux de sucre en buvant du jus de pomme. Tellement qu’il en a développé des ulcères d’estomac. Avec le temps, il a trouvé des alternatives.
«Je peux dire avec fierté que grâce à mes efforts, je n’ai jamais manqué un match de la LNH en raison de mon diabète, a-t-il affirmé. C’est un effort de 24 heures avant chaque match.»
«C’est un fardeau, c’est difficile, mais il existe de nombreuses choses pires qui peuvent se trouver sur votre chemin. Ne laissez pas le diabète vous définir.»
– Max Domi, numéro 13 du Canadien de Montréal
Il souligne le travail sans relâche de sa mère, qui se levait régulièrement à trois heures du matin pour vérifier son taux de sucre et l’accompagner dans ses activités. «Je me rends compte aujourd’hui à quel point il faut une personne incroyable pour faire cela», a-t-il précisé.
Il inspire aujourd’hui les jeunes diabétiques, comme Bobby Clark l’a fait pour lui à l’époque.
Conseils
Max Domi a pris le temps de répondre à chacune des questions adressées par les enfants réunis aux salles de bal Le Windsor, à Montréal. Ceux-ci voulaient savoir comment il gérait son taux de sucre, sa réaction à l’annonce de sa maladie et les moyens mis en place pour continuer à fonctionner.
«Je crois qu’il faut essayer d’en apprendre le plus possible, a-t-il conseillé. Ça permet même d’avoir le dessus sur des adversaires qui ont une moins bonne maîtrise de leur nutrition. Tu peux également prendre des notes pour adopter une bonne routine afin d’éviter les problèmes.»
Finalement, il recommande de développer une communication ouverte avec sa famille et ses proches pour que tout le monde contribue au développement du malade.
Témoignage
La jeune de 17 ans Laurie Lépine participera à sa sixième marche, avec l’équipe Construisons une guérison.
«Je lui ai demandé comment il gardait toujours le sourire, puisque c’est parfois difficile, explique-t-elle. Au début, j’avais une phobie des aiguilles. Plus tard, j’ai compris que ç’allait être correct.»
La Marche pour la guérison du diabète Sun Life FRDJ aura lieu au Centre de la nature, le dimanche 9 juin. Information: www.frdjmarche.ca.