Close Menu
Courrier LavalCourrier Laval

    Recevoir notre infolettre

    Recevez des informations sur l'actualité, événement et concours

    À la une

    Deux nouvelles boutiques Sephora à Laval

    8 mai 2025

    2 journées d’activités familiales 100% gratuites à la Place Bell

    8 mai 2025

    Le Théâtre Parlevent souffle ses 20 bougies à la Maison des arts de Laval

    8 mai 2025
    Facebook X (Twitter) Instagram YouTube LinkedIn
    • Nous joindre
    • Service aux annonceurs
    • Courrier Laval EN
    • Faire un don
    La météo à Laval
    Jeudi 8 mai
    Facebook X (Twitter) Instagram
    Courrier LavalCourrier Laval
    • Actualités
      1. Économie
      2. Politique
      3. Politique municipale
      4. Société
      5. Voir tout

      11 maisons de luxe en vente à plus de 2,5 M$ à Laval

      4 mai 2025

      Impôts: 93% des déclarations de revenus transmises électroniquement à Revenu Québec

      2 mai 2025

      7 maisons à vendre à moins de 300 000$ à Laval

      1 mai 2025

      Le Méga-Centre Notre-Dame amputé pour 75 M$

      1 mai 2025

      Entente de principe négociée entre la Ville de Laval et ses policiers

      6 mai 2025

      Élection fédérale | Plus haut taux de participation depuis 1993

      30 avril 2025

      Ascension marquée des conservateurs à Laval

      29 avril 2025

      Les libéraux balayent à nouveau Laval

      29 avril 2025

      Entente de principe négociée entre la Ville de Laval et ses policiers

      6 mai 2025

      Pour réduire de 20 M$ ses dépenses annuelles, Laval s’associe à l’ENAP

      9 avril 2025

      Budget Girard: rien pour la région dénonce Action Laval

      28 mars 2025

      Nouvelle plaque à l’hôtel de ville de Laval

      20 mars 2025

      Fête des Mères: conseils judicieux pour célébrer maman

      8 mai 2025

      28 corps, 28 histoires au Centre des femmes de Laval

      5 mai 2025

      Le Tour du Silence de retour le 21 mai à Laval

      5 mai 2025

      Les chats lavallois, deuxième plus heureux au pays

      4 mai 2025

      Deux nouvelles boutiques Sephora à Laval

      8 mai 2025

      2 journées d’activités familiales 100% gratuites à la Place Bell

      8 mai 2025

      Le Théâtre Parlevent souffle ses 20 bougies à la Maison des arts de Laval

      8 mai 2025

      Fête des Mères: conseils judicieux pour célébrer maman

      8 mai 2025
    • Faits divers
    • Culture
    • Sports

      Le Rocket accède à la finale de division

      6 mai 2025

      Le Rocket ne parvient pas à éliminer les Monsters

      5 mai 2025

      Le Tour du Silence de retour le 21 mai à Laval

      5 mai 2025

      Match d’ouverture réussi pour les Roses

      3 mai 2025

      7 étudiants-athlètes lavallois récompensés par l’Alliance Sport-Études

      3 mai 2025
    • Édition virtuelle
      • Édition de la semaine
      • Archives
    • Inspiration
    • MAG Laval
    • Plus +
      • Concours
      • Emploi
      • Points de dépôt
      • Zone Aubaines
    Courrier LavalCourrier Laval
    Accueil»Actualités»Éducation»Manifestation à Curé-Antoine-Labelle: l’occasion de revoir le code vestimentaire

    Manifestation à Curé-Antoine-Labelle: l’occasion de revoir le code vestimentaire

    Corinne Prince | Initiative de journalisme localPar Corinne Prince | Initiative de journalisme local4 juin 2024
    Facebook Twitter LinkedIn
    Des centaines d’élèves étaient rassemblés devant l’école Curé-Antoine-Labelle le jeudi 23 mai dans le cadre d’une manifestation liée à la tenue vestimentaire exigée aux étudiantes. (Photo gracieuseté)
    Partager
    Facebook Twitter LinkedIn

    Suite à la manifestation étudiante organisée à l’école Curé-Antoine-Labelle contre l’application genrée du code vestimentaire, la direction de l’établissement scolaire réagit et le Centre de services scolaires de Laval (CSSL) réitère sa confiance.

    Bien que le code vestimentaire de l’école n’ait changé que légèrement au cours des dernières années, l’équipe-école semble déterminée à l’appliquer à 100% depuis quelques semaines.

    Selon Yves-Michel Volcy, directeur général du CSSL, ce revirement de situation serait dû à l’augmentation de la température qui aurait incité plusieurs élèves à porter des vêtements allant à l’encontre de la tenue vestimentaire exigée.

    «Je le répète: au départ, c’était vraiment de la sensibilisation, c’étaient des avertissements, soutient le directeur général. On a sollicité la contribution et collaboration des parents et ç’a été porteur, mais il y a quand même certains élèves qui, malgré les interventions, ne se sont pas pliés aux directives du code vestimentaire.»

    Méthodes contestées

    Quant aux méthodes employées pour vérifier l’adéquation des vêtements portées en grande majorité par des étudiantes, le représentant du CSSL assure faire confiance au jugement des professionnels de l’établissement scolaire et réitère son soutien à l’équipe-école.

    «Il y a des commentaires qui ont été passés à certaines élèves comme  »tu ressembles à une prostituée »,  »tes cuisses me dérangent »,  »tes shorts sont conformes, mais tu as trop de formes ». [Ces commentaires] disent inconsciemment que, si tu montres un peu trop de peau, ça fait de toi une fille de la rue et que ce que tu mérites, c’est d’aller faire le trottoir.»

    –Romy Moïse, étudiante de secondaire 5 à l’école Curé-Antoine-Labelle.

    De son côté, la Table de concertation en de Laval en condition féminine (TCLCF) se range derrière la cause des élèves.

    «On est d’accord avec les jeunes que c’est vraiment stigmatisant et humiliant, déclare Marie-Eve Surprenant, coordonnatrice de la TCLCF. Ça perpétue le préjugé que ce sont les filles qui doivent contrôler leur habillement. Je trouve que ça renvoie beaucoup à la sexualisation du corps des filles. Ce sont elles qui ont la responsabilité de cacher leurs corps parce qu’elles peuvent être quoi, des tentatrices? Des sources de danger, de désir?»

    Plusieurs élèves de l’école secondaire de Sainte-Rose ont affirmé au Courrier Laval avoir été renvoyé chez elles en raison de leur tenue sans avertissement préalable ou avoir été témoin de cette situation.

    C’est notamment le cas de Romy Moïse, étudiante en secondaire 5. Il y a quelques jours, elle dînait au parc Raymond-Millar avec son amie Isabelle.

    Des techniciennes en éducation spécialisées (TES) ainsi qu’une directrice de l’école seraient venues à leur rencontre dans l’unique but de renvoyer Isabelle à la maison en raison de ses shorts trop courts.

    Pourtant, les étudiantes n’étaient pas sur le territoire de l’école et les doigts d’Isabelle, lorsqu’elle mettait les bras le long du corps, dépassaient le bout de ses shorts.

    Cerise sur le sundae: l’administration considère que les cours manqués par les filles renvoyées obligatoirement chez elles pour se changer sont des cours séchés et cette mention est également inscrite à leur dossier scolaire.

    «Ils n’ont pas le droit de nous priver de notre éducation sans même nous avoir averties à l’avance, surtout quand le règlement est aussi ambigu et qu’ils n’ont jamais fait ça avant, soutient Romy. Ils nous ont toujours fourni un vêtement de rechange. On a l’impression qu’il y a vraiment quelque chose qu’ils n’avaient pas le droit de faire en nous renvoyant.»

    Direction

    En réponse à la mobilisation étudiante, la direction de Curé-Antoine-Labelle a convoqué les participant.e.s à la manifestation à un conseil étudiant dans le but d’en savoir davantage sur leurs demandes. Elle a aussi profité de l’occasion pour présenter des excuses.

    Après avoir entendu les requêtes des écolières quant à l’application juste et équitable du code vestimentaire et de la précision à apporter au règlement sur la longueur des shorts, la direction n’a pas promis de donner suite, mais aurait indiqué sa volonté de tenir plus régulièrement des rencontres avec ses étudiant.e.s.

    «Les excuses ont été dites, mais est-ce qu’il y a des changements qui vont être faits suite à ça? s’interroge la citoyenne de Chomedey. On en doute encore.»

    Le 28 mai avait lieu le gala méritas de l’école secondaire et, lors de ses allocutions, la direction aurait blagué sur la manifestation organisée par ses étudiant.e.s en mentionnant que «ce n’est pas en faisant du bruit dans les médias qu’ils allaient arriver à avoir leur diplôme».

    «Ils nous ont envoyé des emails, ils nous ont dit qu’ils étaient prêts à nous écouter, à s’excuser et qu’ils comprenaient un peu d’où on venait, relate Romy. De prendre ça à la légère juste après et de dire que ça n’a servi à rien, c’est insultant. C’est un peu comme si on nous disait  »vous êtes dans le tort et on ne va rien faire ».»

    Code de vie

    Lorsqu’interrogé sur la pertinence d’un règlement portant sur la longueur des shorts ou jupes portées par les étudiant.e.s, Yves-Michel Volcy fait référence à l’une des missions de l’école québécoise, qui est «de permettre le développement du plein potentiel des élèves et d’apprendre les façons de se comporter dans la société dans laquelle ils sont appelés à vivre».

    Il a aussi rappelé que le code de vie et ses règlements ont fait consensus auprès du conseil d’établissement, dont font partie certains parents, et de l’équipe-école.

    Qu’en est-il des étudiant.e.s? «Je pense que les codes vestimentaires devraient être au service de déconstruire les clichés et [réalisés] pour et par les jeunes, explique Marie-Eve Surprenant. Ce devrait être eux qui sont au cœur de la rédaction et l’application de ça, parce que ce sont eux qui le vivent au quotidien. Il faut que ça fasse du sens pour eux.»

    Afin de faire entendre leur voix quant aux contenus du code vestimentaire, les élèves pourraient avoir recours au conseil des élèves ou poser une question dans le cadre d’un futur conseil d’établissement.

    «C’est une belle occasion pour le comité des élèves et l’équipe-école de peut-être entamer une réflexion à cet égard-là, précise M Volcy. […] S’il y a des ajustements à apporter, je sais qu’ils [les intervenant.e.s scolaires] seront ouverts à dialoguer avec les élèves pour faire avancer les choses.»

    Partout au Québec

    Pour la coordonnatrice de la TCLCF, les enjeux relatifs aux tenues vestimentaires exigées dans les établissements scolaires existent à Laval, mais aussi dans l’ensemble du Québec, tant au primaire qu’au secondaire. La Table s’y intéresse puisqu’ils sont liés à ses préoccupations plus larges de lutte contre les stéréotypes sexuels et sexistes.

    «[Les codes vestimentaires] ne sont pas genrés: ils parlent de vêtements, de longueur, de largeur et tout ça, mais on pressent très bien qu’on vise certaines tenues en particulier qui sont plus portées par les filles.»

    Selon elle, un code vestimentaire est requis pour assurer la sécurité et le confort de tous au sein de l’établissement d’enseignement, mais ne devrait pas perpétuer de stéréotypes, limiter la liberté d’expression, poursuivre une esthétique ou être en lien avec des normes corporelles ou d’identités de genre.

    «Ce sont des enfants, rappelle la militante lavalloise. Qu’est-ce qu’on présume comme adultes, quel message on envoie aux jeunes par rapport à leur corps? Il y a comme un message non-dit en-dessous qui n’est pas du tout de l’ordre de préoccupation des enfants.»


    Simple et gratuit

    Meta (Facebook et Instagram) bloque vos nouvelles du Courrier Laval, tout comme Google continue de leur faire obstruction, en réponse à la loi C-18.

    Pour avoir accès à vos nouvelles et rester ainsi connecté à la source, le Courrier Laval vous invite à télécharger son application. Vous pouvez également vous abonner à l’infolettre hebdomadaire. Vous pourrez ainsi continuer de lire vos nouvelles gratuitement, et ce, en temps réel avec un ratio moindre de publicités. N’oubliez pas d’activer les notifications et de passer le mot à vos proches et contacts!

    Apple :  https://apple.co/3wsgmKE

    Android : https://bit.ly/3uGPo1D

    Infolettre : https://courrierlaval.com/infolettre/

    Print Friendly, PDF & EmailImprimer le texte
    Centre de services scolaires de Laval code vestimentaire CSSL école curé-antoine-labelle éducation manifestation Marie-Ève Surprenant Romy Moïse sexisme Yves Michel Volcy
    Partager Facebook Twitter LinkedIn
    Corinne Prince | Initiative de journalisme local
    • Website

    Articles Similaires

    VIDÉO | Un feu suspect force la fermeture de l’Annexe de l’école Saint-Maxime

    5 mai 2025

    Montmorency dénonce l’austérité budgétaire et le projet de loi 89

    2 mai 2025

    5 institutions s’unissent pour un Consortium d’enseignement au Carré Laval

    17 avril 2025
    Tour d’actualité

    Deux nouvelles boutiques Sephora à Laval

    Actualités 8 mai 2025

    Ces derniers mois, deux nouvelles boutiques Sephora ont fait leur apparition sur le territoire lavallois.…

    Print Friendly, PDF & EmailImprimer le texte

    2 journées d’activités familiales 100% gratuites à la Place Bell

    8 mai 2025

    Le Théâtre Parlevent souffle ses 20 bougies à la Maison des arts de Laval

    8 mai 2025
    Suivez-nous
    • Facebook
    • Twitter
    • Instagram
    • YouTube
    Notre Mission
    Notre Mission

    Rejoindre l’ensemble des citoyens de Laval, et ce, par notre réseau de diffusion unique constitué de publications imprimées, de sites web, de blogues, et par une présence importante dans la communauté et dans les réseaux sociaux.

    Financé par le gouvernement du Canada

    Facebook X (Twitter) Instagram YouTube LinkedIn
    Sur le vif

    Deux nouvelles boutiques Sephora à Laval

    8 mai 2025

    2 journées d’activités familiales 100% gratuites à la Place Bell

    8 mai 2025

    Le Théâtre Parlevent souffle ses 20 bougies à la Maison des arts de Laval

    8 mai 2025

    Recevoir notre infolettre

    Recevez des informations sur l'actualité, événement et concours

    © 2025 Tous droits réservés - Création 2M MEDIA
    • Info citoyen
    • Conditions d’utilisation et politique de confidentialité
    • Service aux annonceurs
    • Qui sommes-nous ?

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Échap pour annuler.