C’est bien connu: Laval détient sa large part de sièges sociaux canadiens de multinationales étrangères et centres administratifs de plusieurs compagnies nationales.
C’est notamment le cas dans le secteur biopharmaceutique via la Cité de la biotechnologie et de la santé humaine du Grand Montréal, mais également dans bien d’autres secteurs d’activités économiques.
La présence de ces centres décisionnels stratégiques insuffle beaucoup de vitalité à une économie régionale en raison des nombreux emplois directs et indirects qui en découlent.
Porte d’entrée principale à la sous-traitance, ces sièges sociaux ont l’habitude de faire affaires avec les fournisseurs locaux de produits et services, générant ainsi l’effet multiplicateur tant convoité.
Les firmes professionnelles choisies (juridique, comptable, audit et vérification, ingénierie, architecture, gestion immobilière, technologies de l’information et des communications et gestion informatique, etc.) y trouvent leur compte au même titre que les commerçants de détail (ordinateurs et périphériques, téléphonie, papeterie, fournitures et mobilier de bureau, etc.).
Les relations d’affaires que ces grands centres de décision tissent avec certains fournisseurs locaux sont à ce point significatives que les conseillers en développement des affaires insistent toujours sur l’importance de bien diversifier ses sources de revenus, question de ne pas mettre en péril l’avenir de leur entreprise advenant le déménagement d’un de ces sièges sociaux.