D’entre tous, la protection et la préservation des ressources en eau y occupent une place particulièrement importante. Son directeur général, Guy Garand, est d’ailleurs en démarchage auprès du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDLCC) afin d’être reconnu comme l’organisme porteur en pareille matière sur l’île Jésus.
«Il n’y a pas d’organisme de bassins versants [OBV] à Laval. On est une région orpheline», déplore l’environnementaliste en évoquant ces 40 organismes disséminés à travers le Québec qui veillent à l’efficacité d’une gestion intégrée de l’eau.
Plan intégré
Dans l’attente de cette reconnaissance ministérielle, le CRE a déjà commencé le travail. Résolument déterminé à en assumer le leadership, l’organisme est à plancher sur un plan de gestion écologique de l’eau pour en garantir la qualité et une quantité suffisante pour l’ensemble des activités sur le territoire.
Ça passe, entre autres, par le maintien des milieux humides, la lutte aux surverses et la réduction des périodes d’étiage.
«On gère les crises à la pièce», constate M. Garand qui prône une adaptation planifiée mieux structurée et intégrée pour faire face aux dérèglements climatiques qui menacent la qualité de l’eau de nos rivières.
«Il y a 420 000 personnes qui dépendent en eau potable de la rivière des Mille Îles», laquelle est autant menacée par les surverses (le rejet des eaux usées dans la rivière) lors des précipitations abondantes que les périodes d’étiage en temps de sécheresse.
On le sait, le bon fonctionnement des usines de production d’eau potable est tributaire d’un niveau d’eau acceptable. «En 2010, on a dû dynamiter un cap de roche entre le lac des Deux-Montagnes et la rivière des Mille Îles pour éviter de manquer d’eau», tient à rappeler cet ardent défenseur de l’environnement.
Quant aux inondations, elles ne seraient certainement pas aussi fréquentes et dommageables si «on n’avait pas remblayé tous ces milieux humides et plaines inondables et si on avait conservé davantage de milieux naturels et de couvert forestier», observe le principal intéressé.
Des appuis de taille
Dans ses revendications auprès du Ministère, le CRE fait valoir des appuis de taille dont celui du réputé consortium sur la climatologie régionale et l’adaptation aux changements climatiques, Ouranos.
«On a même l’appui du COBAMIL [Conseil des bassins versants des Mille-Îles] qui dit qu’on est le meilleur organisme pour faire le travail», mentionne Guy Garand, qui sollicite également une aide financière de la Ville pour mettre en place une table de concertation réunissant les grands partenaires publics, privés et associatifs sans lesquels aucun plan n’est viable.
Soutiennent aussi le projet, le Centre Eau Terre Environnement de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), l’Université Laval, l’Institut de recherche en biologie végétale de l’Université de Montréal, le Comité ZIP Jacques-Cartier (oeuvrant à la réhabilitation et mise en valeur du fleuve Saint-Laurent), le Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement du Québec (RNCREQ), le CRE-Montréal, le Centre d’interprétation de l’eau (CI-EAU) de Laval, Éco-Nature-PRMI et la Chambre de commerce et d’industrie de Laval.
Parallèlement, M. Garand et son équipe sont à compléter la mise à jour de l’inventaire des quelque 900 milieux humides – amorcée en 2016 – et s’apprêtent à élaborer en collégialité avec la Municipalité un grand plan de conservation des milieux humides et hydriques à Laval.
D’entre tous, la protection et la préservation des ressources en eau y occupent une place particulièrement importante. Son directeur général, Guy Garand, est d’ailleurs en démarchage auprès du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDLCC) afin d’être reconnu comme l’organisme porteur en pareille matière sur l’île Jésus.
«Il n’y a pas d’organisme de bassins versants [OBV] à Laval. On est une région orpheline», déplore l’environnementaliste en évoquant ces 40 organismes disséminés à travers le Québec qui veillent à l’efficacité d’une gestion intégrée de l’eau.
Plan intégré
Dans l’attente de cette reconnaissance ministérielle, le CRE a déjà commencé le travail. Résolument déterminé à en assumer le leadership, l’organisme est à plancher sur un plan de gestion écologique de l’eau pour en garantir la qualité et une quantité suffisante pour l’ensemble des activités sur le territoire.
Ça passe, entre autres, par le maintien des milieux humides, la lutte aux surverses et la réduction des périodes d’étiage.
«On gère les crises à la pièce», constate M. Garand qui prône une adaptation planifiée mieux structurée et intégrée pour faire face aux dérèglements climatiques qui menacent la qualité de l’eau de nos rivières.
«Il y a 420 000 personnes qui dépendent en eau potable de la rivière des Mille Îles», laquelle est autant menacée par les surverses (le rejet des eaux usées dans la rivière) lors des précipitations abondantes que les périodes d’étiage en temps de sécheresse.
On le sait, le bon fonctionnement des usines de production d’eau potable est tributaire d’un niveau d’eau acceptable. «En 2010, on a dû dynamiter un cap de roche entre le lac des Deux-Montagnes et la rivière des Mille Îles pour éviter de manquer d’eau», tient à rappeler cet ardent défenseur de l’environnement.
Quant aux inondations, elles ne seraient certainement pas aussi fréquentes et dommageables si «on n’avait pas remblayé tous ces milieux humides et plaines inondables et si on avait conservé davantage de milieux naturels et de couvert forestier», observe le principal intéressé.
Des appuis de taille
Dans ses revendications auprès du Ministère, le CRE fait valoir des appuis de taille dont celui du réputé consortium sur la climatologie régionale et l’adaptation aux changements climatiques, Ouranos.
«On a même l’appui du COBAMIL [Conseil des bassins versants des Mille-Îles] qui dit qu’on est le meilleur organisme pour faire le travail», mentionne Guy Garand, qui sollicite également une aide financière de la Ville pour mettre en place une table de concertation réunissant les grands partenaires publics, privés et associatifs sans lesquels aucun plan n’est viable.
Soutiennent aussi le projet, le Centre Eau Terre Environnement de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), l’Université Laval, l’Institut de recherche en biologie végétale de l’Université de Montréal, le Comité ZIP Jacques-Cartier (oeuvrant à la réhabilitation et mise en valeur du fleuve Saint-Laurent), le Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement du Québec (RNCREQ), le CRE-Montréal, le Centre d’interprétation de l’eau (CI-EAU) de Laval, Éco-Nature-PRMI et la Chambre de commerce et d’industrie de Laval.
Parallèlement, M. Garand et son équipe sont à compléter la mise à jour de l’inventaire des quelque 900 milieux humides – amorcée en 2016 – et s’apprêtent à élaborer en collégialité avec la Municipalité un grand plan de conservation des milieux humides et hydriques à Laval.