Le Dr Luc Boileau, directeur national de santé publique du Québec, a fait le point sur la situation entourant l’évolution des maladies respiratoires infectieuses lors d’un point de presse tenu le 5 décembre.
Celui-ci a mentionné que le virus respiratoire syncytial (VRS), qui touche surtout les jeunes enfants, avait déjà atteint son sommet il y a quelques jours et que sa circulation est en diminution. L’effet de ce ralentissement devrait se refléter dans les unités de soins pédiatriques au cours des prochaines semaines.
À l’inverse, le pic de l’influenza n’est toujours pas arrivé.
«C’est un virus en forte progression, a mentionné Dr Boileau. Tous les indicateurs de la saison de la grippe ont démarré bien plus vite qu’à l’habitude. Il y a une activité élevée et qui est en route pour être encore plus élevée.»
Il ajoute que le mois de décembre risque d’être difficile de ce côté et qu’il prévoit l’atteinte d’un sommet d’ici la fin de l’année 2022.
La situation est similaire pour la situation de la COVID-19 qui reprend de l’ampleur au Québec. Cela s’explique en grande partie par la présence accrue des variants BQ.1 et BQ.1.1 qui sont devenus les souches dominantes dans la province.
Aucune mesure pour l’instant
Malgré le mois difficile qui attend les Québécois, le directeur national de santé publique a confirmé qu’il n’émettrait pas de recommandations pour mettre en place de nouvelles mesures sanitaires.
Il invite tout de même tous les citoyens à aller chercher une dose de vaccin contre les différents virus, dont celui de l’influenza qui a été rendu disponible gratuitement à l’ensemble de la population il y a un peu plus d’une semaine. Cela est particulièrement recommandé aux personnes âgées de 60 ans et plus, les femmes enceintes, les personnes atteintes de maladies chroniques et les parents d’enfants de moins de 6 mois.
Parmi les autres gestes possibles, le Dr Boileau note le fait de demeurer chez soi lors de l’apparition de symptômes grippaux, le port du masque dans les milieux achalandés et limiter l’exposition des jeunes enfants en réduisant les sorties et visites.
Pour ce qui est du masque dans les écoles, il ne croit pas nécessaire de l’obliger à tous, mais il le recommande pour tous ceux qui souhaitent le porter, ainsi que les élèves et membres du personnel qui présentent des symptômes, tels qu’un mal de gorge ou la toux.