À chaque mois, le Courrier Laval présente le parcours d’un joueur du Rocket s’étant démarqué par son travail sur la glace. Riley Barber est le joueur du mois de janvier.
L’attaquant américain a obtenu 4 buts et 8 points en 11 rencontres, ce qui constitue la meilleure récolte individuelle de l’équipe lors de ce même mois. Il se classe également au deuxième rang des marqueurs de l’équipe, ayant récolté 31 points depuis le début de la saison.
Choix de sixième ronde des Capitals de Washington en 2012, Barber dispute sa cinquième saison au niveau professionnel. Son objectif demeure le même qu’à ses débuts, soit de démontrer à tout le monde qu’il peut exceller dans la meilleure ligue de hockey au monde.
Choix facile
Riley Barber a passé les premières années de son enfance à Pittsburgh. Il a grandi dans une famille où le sport occupait une place prépondérante.
Il est le fils de l’ancien hockeyeur Don Barber qui a joué plusieurs saisons dans la Ligue nationale de hockey (LNH). Sa mère, Stacy Barber, faisait quant à elle du patinage artistique de haut niveau et offre désormais des cours de power skating dans la région de Détroit.
«C’était un choix facile, avoue le numéro 24. J’ai pris la décision de jouer par moi-même, mais j’étais, en quelque sorte, prédestiné à jouer au hockey.»
Barber était sans surprise un partisan des Penguins de Pittsburgh. Comme la plupart des jeunes de son âge, Mario Lemieux était son joueur préféré. Il a aussi eu la chance de voir l’ascension de Sidney Crosby, un joueur qui l’impressionne encore aujourd’hui.
Succès junior
Au fil des années, l’ailier droit parvenait à gravir les échelons, mais il ne se voyait pas jouer au niveau professionnel un jour.
«J’étais toujours l’un des meilleurs joueurs de mon groupe d’âge, mais je n’y pensais pas, poursuit-il. J’ai vraiment commencé y croire lorsque j’ai participé au Championnat mondial junior. C’est là que j’ai voulu prouver à tout le monde que je pouvais le faire.»
Cette compétition regroupe les meilleurs joueurs âgés entre 16 et 20 ans de la planète. Barber a eu la chance d’y représenter les États-Unis en 2013 et 2014, remportant la médaille d’or à sa première participation.
La formation américaine avait notamment surpris le Canada en demi-finale, et ce, malgré une phase de groupes plus difficile. «Je ne vais jamais oublier ce moment, assure-t-il. De plus, comme mon père est Canadien, c’était plutôt spécial de vaincre cette nation lors de la ronde des médailles.»
Il note toutefois qu’il ne s’agit pas nécessairement de son plus grand souvenir dans le hockey, et ce, malgré son importance.
Barber opterait davantage pour son titre de champion de la National Collegiate Hockey Conference obtenu avec l’Université Miami de l’Ohio en 2015. «Cette victoire était l’accomplissement de plusieurs années d’efforts avec le même groupe de gars qui sont devenus des amis proches.»
Chez l’ennemi
Quelques années plus tôt, l’athlète de 26 ans a été repêché par les Capitals de Washington. Il s’agissait d’une situation loufoque, puisqu’une rivalité existe entre ceux-ci et les Penguins. «De mon côté, ça ne m’affectait pas, car je ne suivais plus autant l’équipe. J’étais simplement content d’être repêché.»
La situation était toutefois perçue différemment dans le clan familial. «J’ai des cousins dans la famille de ma mère qui m’ont dit qu’ils achèteraient un chandail de Washington avec mon nom derrière, mais que je ne devais pas en parler à personne», se remémore-t-il en riant.
Il a passé quatre saisons dans l’organisation américaine, jouant principalement dans la Ligue américaine de hockey avec les Bears de Hershey. Il s’est démarqué avec cette formation, obtenant un sommet personnel de 60 points en 2018-2019.
Arrivée à Laval
Au cours de l’été, Riley Barber a pris la décision de se joindre au Canadien de Montréal. Il a notamment joué neuf rencontres avec le grand club plus tôt cette saison.
«Je suis plutôt satisfait de mes performances jusqu’ici, mais il y a toujours place à l’amélioration, explique le principal intéressé. À l’inverse de l’an passé, je prépare plus de buts que j’en marque depuis le début de la saison. Je veux juste continuer de faire les bonnes choses.»
Il apprécie également la ville lavalloise. «Nous sommes près de tout ici. Quand j’étais aux États-Unis, je jouais dans une plus petite ville, mais ici on peut sortir à Montréal ou même trouver plein de choses à faire.»
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