Vers 1h, dans la nuit du 27 au 28 juin, le groupe d’intervention tactique du Service de police de Laval (SPL) a déployé diverses techniques d’arrestation en abordant un chalet abandonné où s’était réfugié le présumé meurtrier Christophe Oliviera, dans Lanaudière, avant de couronner leur intervention avec succès.
Nos effectifs ont été appuyés par la Sûreté du Québec et le suspect s’est rendu sans offrir de résistance, de confier la sergente Geneviève Major, porte-parole du SPL. Le jour précédent, nous avions reçu une information du public, témoignant de sa présence dans le secteur de Sainte-Marcelline-de-Kildare.»
L’arrestation s’est finalement déroulée sur la 2e Rue, au Lac Léon.
Rencontré et interrogé
Christophe Oliviera, 31 ans, aura été en cavale durant cinq jours avant d’être interpelé, ayant d’abord été aperçu à deux reprises dans des stations de métro, dont celle du boulevard Cartier, le jour même du crime qui lui est reproché.
Sur la captation d’images d’une caméra de surveillance, on l’avait d’ailleurs aperçu en compagnie d’un autre homme qui avait par la suite rencontré les enquêteurs du Service des crimes majeurs de la SPL, se sachant recherché en tant que témoin important.
Pour sa part, déjà connu pour des antécédents de violence, le suspect sera interrogé aujourd’hui par les enquêteurs et devrait comparaître demain sous plusieurs chefs d’accusation en matière d’homicide.
Agression sauvage
Rappelons que le 23 juin, un appel au 911 avait été fait vers 14h30. Les policiers avaient été informés qu’un meurtre était survenu à une adresse de Laval-des-Rapides enclavée entre le boulevard des Prairies et la rue Laurier, un secteur qui est longtemps demeuré fermé à la circulation en raison d’un périmètre établi autour de la scène de crime.
C’est qu’une fois sur les lieux, les patrouilleurs avaient retrouvé une femme âgée de 71 ans étendue sur le sol à l’extérieur de la maison. Son corps portait des traces de violence et sa mort a été constatée sur place.
Le suspect aurait sous-loué une chambre chez la dame avant de s’en prendre fatalement à elle.