Le chef Yves-François Blanchet a lancé la campagne lavalloise du Bloc québécois le 14 septembre en présentant ses quatre candidats devant une centaine de partisans enthousiastes réunis dans le local électoral du comté de Marc-Aurèle-Fortin, dans Sainte-Rose.
Les quatre candidats du Bloc québécois sur le territoire sont Michel Lachance (Alfred-Pellan), Claire-Emmanuelle Beaulieu (Vimy), Nacera Bedad (Laval-les-Îles) et Lizabel Nitoi (Marc-Aurèle-Fortin).
Après avoir rappelé son engagement de longue date en faveur du Québec et souligné le remarquable travail de son équipe ainsi que des bénévoles, la candidate hôtesse Lizabel Nitoi a donné le micro à M. Blanchet.
D’entrée de jeu, le chef a insisté sur l’importance qu’il accorde à la défense du français.
À propos de la francisation des immigrants, il a déclaré:
«Ce n’est pas une contrainte de demander à ces personnes que nous accueillons de maîtriser le français, c’est un service qu’on leur rend. Si j’allais vivre en Suède ou en Italie, j’apprécierais qu’on m’outille pour comprendre le suédois ou l’italien», provoquant une salve d’applaudissements.
Dans le registre du concept d’inclusivité, il a ajouté:
«Nous sommes en train de réapprendre à faire valoir notre langue et notre identité. Au Bloc québécois, quand on dit le Québec, c’est nous, on veut dire que c’est nous tous.»
Sur le sort que réservera l’électorat lavallois à sa formation, il est sans équivoque:
«Je n’accepterai jamais qu’on dise que le Bloc québécois ne mérite pas sa place dans la région de Laval, où tout se peut. Lizabel a fait un énorme travail avec une équipe forte, diversifiée et représentative.»
Par ailleurs, M. Blanchet n’a pas manqué de critiquer le gouvernement libéral sortant.
«Ce gouvernement a du mal à présenter son bilan de façon valable. On ne va pas se gêner pour le critiquer, non pas pour causer du tort, mais pour montrer que l’offre du Bloc québécois est meilleure pour tout le Québec.»
«Nous sommes en position d’obtenir, ou arracher s’il le faut, les avantages nécessaires pour que le Québec se remette sur la piste de son plein épanouissement en étant bien plus qu’un État vassalisé dans un gouvernement canadien qui considère le Québec comme une simple succursale fédérale.»
Voir notre deuxième texte, Bloc québécois, Trudeau et et laicité: cocktail amer, à propos de ce lancement.