Le comité exécutif de la Ville de Laval a octroyé une somme de 20 000$ à Hockey Laval afin de couvrir les frais de relocalisation des événements qui ont été touchés par la grève des cols bleus du 15 au 17 décembre.
Deux tournois avaient lieu lors de cette même fin de semaine, soit le Tournoi provincial M-11 et Junior de Monteuil et le Tournoi M13 de Laval-Est.
«À l’annonce de la grève au début du mois de décembre, la division du sport et de l’activité physique du Service de la culture, des loisirs, du sport et du développement social a accompagné les associations et les bénévoles dans la relocalisation des tournois sur des sites opérés par des partenaires et dans d’autres villes en périphérie», explique la responsable des communications du cabinet du maire Rébecca Guénard-Chouinard.
La compétition organisée par l’Association sportive Monteuil, qui était prévue à l’aréna Mike-Bossy, a plutôt eu lieu à la Place Bell pour la période du 15 au 17 janvier. La majorité des matchs se sont déroulés sur la glace communautaire, tandis que les finales du dimanche ont eu lieu sur la glace du Rocket de Laval.
Le temps de glace du tournoi de Laval-Est a quant à lui été divisé dans trois arénas : le Colisée de Laval (± 30 heures), l’aréna Jean-Laurin à Saint-Augustin (3,5 heures) et le Centre d’excellence Sport Rousseau à Boisbriand (10 heures).
Négociations
Rappelons que cet arrêt de travail survenait un peu plus d’un mois après une grève générale de 24 heures tenue «afin de dénoncer le mépris et le manque de transparence des représentants du Service des relations de travail à la table de négociation», indiquait le syndicat par communiqué au début décembre.
«La gestion coercitive du personnel favorise les punitions plutôt que les discussions, précisait le président du Syndicat des cols bleus de Laval (SCFP 4545) Pierre Plourde. Ceci entraîne un nombre considérable de griefs à plaider en arbitrage. Une part du coût de ces arbitrages est assumée par les contribuables de Laval.»
La partie syndicale déplorait également «le peu d’importance accordée par la Ville au bien-être de ses salarié(e)s cols bleus», mentionnant qu’elle aurait «unilatéralement modifié l’approche du programme de délégué(e)s sociaux(ales) mis en place il y a plus de 25 ans».
De son côté, la Ville affirmait, le 25 octobre, être «résolument engagée dans la recherche d’une solution négociée» et maintenir sa «volonté de collaborer de manière constructive». Le lendemain, elle a soumis au ministère du Travail une demande de médiation dans l’espoir de faire débloquer les négociations.
Au total, ce sont 850 cols bleus de la Ville de Laval qui sont sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2021. En avril 2023, les syndiqués ont voté à 96% en faveur d’un mandat de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève.