D’Acadie, en 1989, à Black Dub, datant de 2010, il sonde l’âme profonde de l’Amérique depuis 35 ans. Né à Gatineau d’un père violoneux et d’une mère chanteuse, «elle connaissait toutes les chansons traditionnelles québécoises», il a composé quelques pièces mémorables en français.
Le dimanche 21 septembre, le public de la Salle André-Mathieu pourra ainsi redécouvrir les O Marie, Jolie Louise, The collection of Marie-Claire et The Maker.
«Nous allons faire une grosse tournée du Québec et je sais que les gens veulent encore entendre ces chansons qu’ils connaissent bien, raconte-t-il chaleureusement au bout du fil. Et j’aime encore les chanter.»
Nouveau matériel
En cours d’automne, l’artiste sortira Flesh and Machine, son dernier projet musical. De facture très électro et contemporain, il y explore notamment son héritage autochtone, utilisant sa voix pour créer des sons se rapprochant parfois de bruits d’animaux, ajustés à des rythmes bien percussifs.
«Pendant 15 minutes, nous allons installer mon laboratoire de création sur scène, indique-t-il. Je vais jouer des nouvelles compositions. Ç’a demandé pas mal de préparation, car je fais de l’échantillonnage et du dubbing. Puis, je retournerai à un répertoire pigé dans ma dizaine d’albums, avec des pièces laissant place à l’improvisation.»
Pour cette tournée qui le mènera jusqu’à Terre-Neuve, Daniel Lanois sera accompagné de deux autres musiciens. Il se rendra ensuite aux États-Unis, où il modifiera quelque peu son spectacle pour l’adapter au public américain.
«Je pense aussi retourner en studio pour travailler un projet personnel de guitare et qui pourrait bien devenir Flesh and Machine 2», de conclure celui à qui on doit aussi les albums The Beauty of Winona et Shine.
Daniel Lanois sera en spectacle le dimanche 21 septembre, à 20h, à la Salle André-Mathieu (475, boulevard de l’Avenir). Information: 450 667-2040.