«Ce terrain inoccupé depuis des années sera mis en valeur et les résidents de ce secteur pourront profiter d’un espace vert paisible et accueillant», a-t-il déclaré, de passage aux Résidences Soleil de Laval qui sont situées à quelques mètres du bois.
Le futur boisé urbain pourrait couvrir près de cinq hectares, soit l’équivalent de six terrains de football. La Ville profite de cette acquisition pour devenir propriétaire des terrains adjacents d’une superficie de 6,8 hectares. Ces lots en friche pourraient être cédés au Groupe immobilier FTQ en compensation pour une expropriation antérieure.
La Ville s’intéressait à ces terrains depuis septembre 2016, ayant alors avait amorcé des négociations avec les propriétaires.
«Les pourparlers pour en arriver à une entente de gré à gré n’avançaient pas et nous avons décidé de procéder par expropriation», a indiqué M. Demers. Le projet sera soumis au vote du conseil municipal du mardi 8 août.
Notons que cette décision s’ajoute à une série de mesures découlant du schéma d’aménagement révisé, qui marque un virage majeur dans la politique environnementale lavalloise.
«Dans une même foulée, nous venons de créer une aire protégée dans le centre-ville, d’assurer la conservation du bois du Souvenir, de protéger le vaste secteur du boisé du Totem et d’agrandir le bois de l’Équerre, a souligné le maire Demers. L’année 2017 marque un jalon historique dans la consolidation du patrimoine naturel de l’île Jésus.»
Pétition
Au dernier conseil municipal, l’élu du secteur, Pierre Anthian, avait déposé une pétition de 2107 noms en appui à la sauvegarde de ce boisé – situé au quadrant sud-est des boulevards Saint-Martin et de L’Avenir – et à son projet d’en faire un parc urbain, qu’il pousse officiellement auprès de la Ville depuis le 18 août 2015.
Dans les heures qui ont suivi l’annonce de l’acquisition de ce boisé par la Ville, l’élu de Parti Laval s’en est évidemment réjoui non sans exprimer son «indignation pour la récupération politique» de la part du parti au pouvoir.
Du côté du cabinet du maire, on a réagi en faisant d’abord valoir que «la Ville a amorcé l’analyse de l’acquisition du bois du Trait-Carré en septembre 2016 et commencé à négocier au printemps avec les propriétaires».
Puis, on a reproché à l’élu de Laval-des-Rapides son avis de motion de juin visant l’acquisition de ce boisé, faisant fi d’une recommandation de la Direction générale qui appelait les élus à la discrétion pour éviter de faire monter les enchères.
(En collaboration avec Stéphane St-Amour)
«Ce terrain inoccupé depuis des années sera mis en valeur et les résidents de ce secteur pourront profiter d’un espace vert paisible et accueillant», a-t-il déclaré, de passage aux Résidences Soleil de Laval qui sont situées à quelques mètres du bois.
Le futur boisé urbain pourrait couvrir près de cinq hectares, soit l’équivalent de six terrains de football. La Ville profite de cette acquisition pour devenir propriétaire des terrains adjacents d’une superficie de 6,8 hectares. Ces lots en friche pourraient être cédés au Groupe immobilier FTQ en compensation pour une expropriation antérieure.
La Ville s’intéressait à ces terrains depuis septembre 2016, ayant alors avait amorcé des négociations avec les propriétaires.
«Les pourparlers pour en arriver à une entente de gré à gré n’avançaient pas et nous avons décidé de procéder par expropriation», a indiqué M. Demers. Le projet sera soumis au vote du conseil municipal du mardi 8 août.
Notons que cette décision s’ajoute à une série de mesures découlant du schéma d’aménagement révisé, qui marque un virage majeur dans la politique environnementale lavalloise.
«Dans une même foulée, nous venons de créer une aire protégée dans le centre-ville, d’assurer la conservation du bois du Souvenir, de protéger le vaste secteur du boisé du Totem et d’agrandir le bois de l’Équerre, a souligné le maire Demers. L’année 2017 marque un jalon historique dans la consolidation du patrimoine naturel de l’île Jésus.»
Pétition
Au dernier conseil municipal, l’élu du secteur, Pierre Anthian, avait déposé une pétition de 2107 noms en appui à la sauvegarde de ce boisé – situé au quadrant sud-est des boulevards Saint-Martin et de L’Avenir – et à son projet d’en faire un parc urbain, qu’il pousse officiellement auprès de la Ville depuis le 18 août 2015.
Dans les heures qui ont suivi l’annonce de l’acquisition de ce boisé par la Ville, l’élu de Parti Laval s’en est évidemment réjoui non sans exprimer son «indignation pour la récupération politique» de la part du parti au pouvoir.
Du côté du cabinet du maire, on a réagi en faisant d’abord valoir que «la Ville a amorcé l’analyse de l’acquisition du bois du Trait-Carré en septembre 2016 et commencé à négocier au printemps avec les propriétaires».
Puis, on a reproché à l’élu de Laval-des-Rapides son avis de motion de juin visant l’acquisition de ce boisé, faisant fi d’une recommandation de la Direction générale qui appelait les élus à la discrétion pour éviter de faire monter les enchères.
(En collaboration avec Stéphane St-Amour)