La situation perdure depuis plusieurs années ont fait savoir cinq propriétaires et gérants d’entreprises installées tout juste à l’ouest du boulevard Industriel.
«Les locataires précédents nous avaient déjà prévenus que ça pouvait arriver, mais je ne pensais pas que ça allait se produire deux ans de suite, de confier Josée Boivin, propriétaire d’ISM Line, une compagnie spécialisée dans la confection de badges corporatifs. L’eau refoule par le drain des toilettes et inonde le sol, risquant d’endommager sérieusement toute notre machinerie.»
Sans la présence d’esprit de son employée Josée Dumais, encore présente au bureau au moment du déluge, les conséquences auraient pu être aussi graves que l’été dernier, quand l’eau était tombée un week-end, en l’absence de personnel.
«Mais Josée est infographiste, pas ménagère, de continuer Mme Boivin. Elle a heureusement travaillé jusqu’en soirée à limiter les dégâts avec des bottes et chaudières. Déjà, la pluie menaçait de s’infiltrer par la porte avant, ce qui n’est pas rien!»
Propriétaire d’une compagnie de plomberie, un propriétaire a désiré garder l’anonymat de crainte de représailles, mais n’a pas hésité à pointer du doigt la réelle raison derrière ce problème qui persiste.
«Nous sommes des plombiers d’expérience et c’est clair que la Ville ne fait pas assez dans la prévention en nettoyant adéquatement les conduits alors qu’on se trouve dans un genre de cuve, affirme-t-il. Faudrait y voir au moins chaque deux ans. Là, ils ne nettoient jamais! On met les films sur YouTube et les gens ne nous croient pas.»
Voitures en perdition
«Ça nous arrive au moins deux fois par an, de témoigner Sylvain Meunier, chargé de projet chez Scelletech inc. J’ai filmé les autos qui flottaient, immobilisées et en panne. Ici, l’eau n’a pas juste refoulé par la toilette, mais aussi par les lavabos! Après, ça se ramasse sur le plancher et c’est plate.»
Gérant chez Pneus National, Michel Bédard a été un témoin privilégié des pannes vécues par plusieurs conducteurs de véhicules englués dans les précipitations.
«Une dame est sortie de son auto avec de l’eau jusqu’à la taille, raconte-t-il. Le passage des camions faisait des vagues, faisant flotter deux autres véhicules dans un stationnement. Un char s’est retrouvé sur le gazon et j’ai même vu une vague passer par-dessus le toit d’un véhicule!»
Analyse municipale
«La précipitation est une pluie exceptionnelle d’une récurrence statistique entre 1 fois au 10 ans et 1 fois au 25 ans, a déclaré Nadine Lussier, porte-parole de la Ville de Laval dans un premier temps, prenant connaissance de la situation. Nous avons immédiatement débuté l’analyse permettant d’identifier les sources du problème et les solutions éventuelles. Cette situation est traitée en priorité.»
Le périmètre de la rue Cunard est situé dans un secteur actuellement à l’étude par une équipe d’experts en hydraulique du Service de l’ingénierie, a ajouté Mme Lussier. Il s’agit d’un des plus anciens parcs industriels de Laval, à l’époque de la Ville de Renaud.
«Les nouvelles études des plans directeurs nous permettront d’identifier les configurations de réseaux plus sensibles aux fortes précipitations. Ces plans nous permettront aussi de valider de nouveaux modèles de drainage afin d’éviter de déplacer le problème», de conclure Nadine Lussier.
La situation perdure depuis des années font savoir les commerçants excédés.
L’artère a été fermée à la circulation pendant que les Travaux publics tentaient d’éliminer l’eau au mieux. ©Photo – Photo gracieuseté
La situation perdure depuis plusieurs années ont fait savoir cinq propriétaires et gérants d’entreprises installées tout juste à l’ouest du boulevard Industriel.
«Les locataires précédents nous avaient déjà prévenus que ça pouvait arriver, mais je ne pensais pas que ça allait se produire deux ans de suite, de confier Josée Boivin, propriétaire d’ISM Line, une compagnie spécialisée dans la confection de badges corporatifs. L’eau refoule par le drain des toilettes et inonde le sol, risquant d’endommager sérieusement toute notre machinerie.»
Sans la présence d’esprit de son employée Josée Dumais, encore présente au bureau au moment du déluge, les conséquences auraient pu être aussi graves que l’été dernier, quand l’eau était tombée un week-end, en l’absence de personnel.
«Mais Josée est infographiste, pas ménagère, de continuer Mme Boivin. Elle a heureusement travaillé jusqu’en soirée à limiter les dégâts avec des bottes et chaudières. Déjà, la pluie menaçait de s’infiltrer par la porte avant, ce qui n’est pas rien!»
Propriétaire d’une compagnie de plomberie, un propriétaire a désiré garder l’anonymat de crainte de représailles, mais n’a pas hésité à pointer du doigt la réelle raison derrière ce problème qui persiste.
«Nous sommes des plombiers d’expérience et c’est clair que la Ville ne fait pas assez dans la prévention en nettoyant adéquatement les conduits alors qu’on se trouve dans un genre de cuve, affirme-t-il. Faudrait y voir au moins chaque deux ans. Là, ils ne nettoient jamais! On met les films sur YouTube et les gens ne nous croient pas.»
Voitures en perdition
«Ça nous arrive au moins deux fois par an, de témoigner Sylvain Meunier, chargé de projet chez Scelletech inc. J’ai filmé les autos qui flottaient, immobilisées et en panne. Ici, l’eau n’a pas juste refoulé par la toilette, mais aussi par les lavabos! Après, ça se ramasse sur le plancher et c’est plate.»
Gérant chez Pneus National, Michel Bédard a été un témoin privilégié des pannes vécues par plusieurs conducteurs de véhicules englués dans les précipitations.
«Une dame est sortie de son auto avec de l’eau jusqu’à la taille, raconte-t-il. Le passage des camions faisait des vagues, faisant flotter deux autres véhicules dans un stationnement. Un char s’est retrouvé sur le gazon et j’ai même vu une vague passer par-dessus le toit d’un véhicule!»
Analyse municipale
«La précipitation est une pluie exceptionnelle d’une récurrence statistique entre 1 fois au 10 ans et 1 fois au 25 ans, a déclaré Nadine Lussier, porte-parole de la Ville de Laval dans un premier temps, prenant connaissance de la situation. Nous avons immédiatement débuté l’analyse permettant d’identifier les sources du problème et les solutions éventuelles. Cette situation est traitée en priorité.»
Le périmètre de la rue Cunard est situé dans un secteur actuellement à l’étude par une équipe d’experts en hydraulique du Service de l’ingénierie, a ajouté Mme Lussier. Il s’agit d’un des plus anciens parcs industriels de Laval, à l’époque de la Ville de Renaud.
«Les nouvelles études des plans directeurs nous permettront d’identifier les configurations de réseaux plus sensibles aux fortes précipitations. Ces plans nous permettront aussi de valider de nouveaux modèles de drainage afin d’éviter de déplacer le problème», de conclure Nadine Lussier.