Mis à jour le 10 Décembre 2025 à 12h27
Décédée dans son sommeil à l’âge de 96 ans, le mardi 9 décembre, la comédienne québécoise bien connue Béatrice Picard s’était établie au haut d’un immeuble de Pont-Viau, avec le majestueux décor de la rivière des Prairies sous les yeux, en 2004.
Deux élues municipales ont profité du conseil de ville pour souligner son passage sur le sol lavallois, alors que cette grande dame du théâtre et de la télévision n’avait guère tardé pour collaborer et s’impliquer auprès d’organismes culturels de sa nouvelle ville d’adoption dont le Théâtre Bluff et la Société littéraire de Laval.
La conseillère du district Pont-Viau Christine Poirier a été la première à prendre la parole, afin de rendre hommage à celle qui a cumulé avec passion une carrière de plus de 60 ans sur les planches et au petit écran.
«J’aimerais prendre un moment pour souligner le départ de Béatrice Picard qui nous a quitté aujourd’hui, de dire Mme Poirier. Résidente de Pont-Viau, immense actrice, d’une grande chaleur humaine, elle laisse une marque profonde dans le cœur de plusieurs générations de Québécois. Sa voix unique, son rire et sa générosité continueront d’illuminer notre mémoire. Je tiens à offrir mes pensées sincères à ses proches et remercier Béatrice pour tout ce qu’elle a apporté à notre culture et à notre communauté.»
L’élue de Marc-Aurèle-Fortin Louise Lortie a poursuivi les hommages durant la séance de conseil municipal.
«J’ai aussi une pensée pour Mme Picard que j’ai vu jouer au Théâtre Bluff, un théâtre avec des adolescents, de confier Mme Lortie. Elle jouait avec jeunes âgés dans la vingtaine, à 85 ans et plus, alors merci. Effectivement, cela a marqué notre jeunesse, tout ce qu’elle a fait, Mme Picard. Merci.»

Rappelons qu’en novembre 2018, Béatrice Picard avait reçu le Courrier Laval chez elle pour parler de sa biographie fraîchement sortie en librairie.
«Pourquoi moi? Les gens me connaissent. Je raconte déjà tout dans les journaux», avait-elle répliqué à l’époque au journaliste et chroniqueur Sylvain-Claude Filion qui l’avait approché avec cette idée d’une biographie.
La célèbre comédienne y relatait son parcours, dans une volonté d’illustrer la condition des femmes dans le Québec de la seconde moitié du XXe siècle.
«J’ai connu les Thérèse Casgrain, puis Lise Payette, et une première femme première ministre avec Pauline Marois, ç’a pas mal évolué, avait affirmé au Courrier Laval la mère de quatre garçons. Je n’ai pas été une grande militante, mais j’ai été féministe avant l’heure, éduquant quatre enfants sans être mariée, à vivre ma vie personnelle et d’artiste sans rendre de comptes à personne et sans vouloir lever de vagues.»
En plus de son implication auprès de l’organisme les Petits Frères, qui œuvre à briser l’isolement des personnes âgées, Béatrice Picard avait notamment été nommée officière de l’Ordre national du Québec en 2012.
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