Après un taux d’échec historique aux examens de septembre 2022 et de mars 2023, l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) annonce les résultats de l’examen d’admission à la profession infirmière du 26 mars, dont le taux de réussite global s’élève à 92%.
Les milieux cliniques pourront désormais accueillir 1 702 infirmières et infirmiers, et ce, au plus grand bénéfice de la population québécoise.
Soutien
En adéquation avec sa mission de protection du public, l’OIIQ a travaillé avec ses collaborateurs pour soutenir les candidat.e.s à l’exercice de la profession infirmière dans la préparation et la réussite de leur examen d’admission.
«J’aimerais souhaiter la bienvenue dans la profession à ces infirmières et infirmiers de la relève qui intégreront le réseau de la santé, a déclaré Luc Mathieu, président de l’OIIQ, via communiqué. Il s’agit d’un pas dans la bonne direction en vue d’améliorer l’accès aux soins pour la population québécoise. Pour leur engagement, je tiens à remercier les équipes de travail de l’OIIQ et tous les partenaires impliqués dans cette démarche de concertation.»
Selon l’Ordre, les travaux d’amélioration du processus de l’examen vont se poursuivre.
Rappelons que l’examen de l’OIIQ vise à déterminer si les candidat.e.s sont aptes à exercer la profession infirmière de façon autonome et sécuritaire au «jour un» de leur entrée en fonction.
Mesures d’assouplissement
L’OIIQ affirme être en bonne posture pour mettre fin aux mesures d’assouplissement administratives en vigueur depuis janvier 2023. Celles-ci ont été appliquées pour les candidat.e.s à l’examen professionnel.
Ainsi, les dispositions réglementaires relatives au délai de réussite de l’examen et au nombre d’essais reprendront effet.
L’ensemble des candidat.e.s qui n’ont toujours pas réussi l’examen professionnel devront se présenter à la prochaine session d’examen en septembre 2024.
Ces derniers pourront toutefois continuer à bénéficier des mesures d’accompagnement pour l’aide à la préparation grâce à la collaboration, notamment, des milieux cliniques, des ministères de l’Enseignement supérieur et de la Santé et des Services sociaux, de la Direction nationale des soins et des services infirmiers, ainsi que des directions de soins infirmiers des différents établissements de santé. L’OIIQ souhaite que ces activités de préparation soient maintenues. (C.P./IJL)