Le Service de police de Laval (SPL) a lancé une nouvelle campagne de recrutement nommée Pas dans nos rangs afin d’attirer les jeunes candidatures.
La phrase-clé de ce mouvement est accompagnée des termes «individualisme», «insouciance» et «routine» afin de faire comprendre que l’organisation valorise plutôt l’esprit d’équipe, le courage et l’action.
L’objectif est «d’écarter toute composante qui fait obstacle aux valeurs fondamentales du corps policier lavallois», peut-on lire par communiqué.
«À première vue, la négation peut surprendre, avoue la directrice aux Communications, Affaires publiques et Pratiques policières du SPL Natacha Gouveia. C’est un peu ce qu’on voulait faire d’utiliser ce concept pour attirer l’attention, mais aussi affirmer de façon claire et forte qui nous sommes.»
La campagne est composée de diverses affiches colorées et dynamiques qui mettent en vedette des membres du SPL. Une vidéo a également été créée afin d’être diffusée sur le web et les panneaux d’affichage technologiques.
Opportunités
Le directeur du SPL Pierre Brochet avoue n’avoir jamais vu une campagne grosse comme celle-ci depuis ses débuts.
«Auparavant, il n’y avait pas ce besoin, car la main-d’œuvre était abondante, affirme-t-il. Lors de mes premiers processus [d’embauche], il pouvait y avoir près de 700 candidats pour Laval. Les policiers pouvaient attendre six mois, voire un an avant de trouver un emploi.»
Pour l’année 2024-2025, ce sont 61 nouveaux policiers qui seront embauchés par le SPL. La majorité d’entre eux entreront en poste quelques semaines après la fin de leur passage à l’École nationale de police du Québec.
Selon M. Brochet, le contexte est idéal pour ceux qui désireront poursuivre leur carrière à Laval et avoir plusieurs possibilités de carrière.
«On termine une importante réorganisation avec deux postes de gendarmerie neufs, rappelle-t-il. Les jeunes arrivent dans ce momentum. Quand tu entres à Laval, il y a aussi le centre intelligent de vigie opérationnelle, le 911 de nouvelle génération et le soutien des Urgences sociales. Ça fait en sorte que c’est un bon milieu de travail.»
En plus de ces avancés, le SPL devra offrir des services de niveau 4 dès que la population lavalloise surpassera les 500 000 habitants.
«Ça nous obligera à créer de nouvelles escouades et renforcer le support, poursuit le directeur du service de police lavallois. Ça va amener de nouvelles obligations légales en termes de prestation de services et offrir encore plus de possibilités de carrière.»
Un renforcement de l’escouade des Crimes majeurs, une hausse des interventions tactiques et le développement d’expertises comme l’écoute électronique feraient partie des nouveautés.
Esprit de famille
Par ailleurs, Pierre Brochet estime que l’esprit de famille qui règne au sein du Service de police de Laval est l’un des points forts de l’organisation.
«Le SPL n’est pas assez gros pour que ça devienne impersonnel. On pense que c’est un avantage d’arriver à Laval et de se retrouver dans un endroit avec un esprit de famille, une collégialité où les gens aiment travailler fort, être dans l’action et faire preuve d’une bonne dose de courage», complète-t-il.
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