Hier soir, le chef libéral, Mark Carney, était de passage à Laval dans le cadre d’un rassemblement de quelque 2000 partisans venus l’entendre au Château Royal.
Les ministres sortants François-Philippe Champagne et Mélanie Joly, qui l’ont devancé sur la tribune, ont galvanisé la foule avant l’entrée en scène du 24e premier ministre de l’histoire du Canada.

(Photo Stéphane St-Amour – 2M.Media)
Arborant incidemment un chandail du Canadien de Montréal au numéro 24, Mark Carney a d’emblée qualifié la présente campagne d’«élection la plus importante de nos vies», rappelant que «le président Trump a bouleversé l’économie mondiale et trahi le Canada, l’allié le plus fidèle des États-Unis».
L’ancien gouverneur de la Banque du Canada et de la Banque d’Angleterre s’est dépeint comme un homme «pragmatique», ce qui le distingue du chef conservateur, Pierre Poilievre, son principal adversaire qu’il définit comme un «politicien de carrière qui admire le libre marché» sans n’avoir «jamais travaillé au privé [ni] jamais signé un chèque de paie».
(Vidéo 2M.Media – Stéphane St-Amour)
«Nous devons comprendre ce que nous pouvons et devons changer», a continué l’économiste qui s’est notamment engagé à «créer un vrai libre marché à travers le pays d’ici la fête du Canada».
Combatif devant Trump
En pleine fièvre des séries éliminatoires, la rhétorique liée à notre sport national a ponctué le discours d’une trentaine de minutes que Mark Carney a livré essentiellement en français devant ses partisans.
«Cette bataille [tarifaire] nous ne l’avons pas cherchée, mais les Canadiens sont toujours prêts à se battre quand les gants tombent. En guerre commerciale comme au hockey, quand nous nous battons, nous gagnons.» Une métaphore qui a soulevé la foule qui s’est mise aussitôt à scander «Carney, Carney, Carney…».
S’il a beaucoup parler de l’importance de «se tenir debout devant Trump» et de la «négativité» de Pierre Poilievre, le leader libéral n’a jamais prononcé une seule fois le nom du chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, son plus sérieux rival au Québec.
De son allocution, la seule allusion au Bloc aura été de dire que «dans cette élection, c’est à vous de choisir qui est le mieux placé pour défendre le Québec à la table de négociations face au président Trump».

Appel à la mobilisation
En terminant, à moins d’une semaine du scrutin, M. Carney a voulu envoyer un message clair à ses troupes afin d’éviter que celles-ci se laissent distraire par les sondages qui lui sont favorables.
«Disons qu’il reste 5 minutes à la 3e période du 7e match de la finale de la Coupe Stanley. C’est le temps de tout donner», a-t-il lancé en exhortant les militants à redoubler d’ardeur en allant frapper «à encore plus de portes» pour s’assurer la victoire le lundi 28 avril au soir.
En début de semaine, l’agrégateur de sondages 338Canada.com donnait les libéraux pour gagnant à 99 % dans les 4 comtés de la région de Laval que détiennent les libéraux depuis 2015.
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