Glass on the Beach de l’artiste multidisciplinaire Ianick Raymond et Murmurations de l’artiste textile Cecilia Torres sont exposées à la Maison des arts de Laval jusqu’au dimanche 13 avril.
La seconde vague d’expositions de l’année pour l’institution muséale située au centre-ville de Laval met l’abstrait de l’avant.
Glass on the Beach
À la salle Alfred-Pellan, les visiteurs peuvent découvrir plusieurs séries d’œuvres polysensorielles rassemblées sous le titre Glass on the Beach en raison d’une poignée de tableaux ayant été réalisés par Ianick Raymond à l’écoute de l’opéra Einstein on the Beach.
Les créations de l’artiste invitent à l’observation sous toutes ses coutures, la perspective offrant chaque fois une lecture différente en raison des méthodes préconisées et de l’attention portée aux détails.
«Il y a un rapport optique, mais ce n’est pas ça qui est le plus important dans son travail, explique Liliane Audet, coordonnatrice à l’éducation et médiation culturelle pour la Maison des arts de Laval. C’est plus cette recherche là sur la matière. Puis, pourquoi c’est encore pertinent de faire de la peinture aujourd’hui et d’utiliser des médiums traditionnels. C’est le rapport physique à la peinture. […] Est-ce que vraiment la peinture est là, ou c’est juste une image? C’est ça qu’on ressent quand on est devant ses images: on se questionne sur ce que c’est.»
Pour le peintre venant d’Inverness, petit village du Centre-du-Québec reconnu pour sa Fonderie d’Art, le respect d’un processus artistique très structuré est indispensable.
«Il y a un protocole, il y a une recette qui est secrète carrément, soulève Liliane Audet. L’allusion à la recette, il en parlait en disant: »Quand je parle de mes œuvres à des enfants, je leur dis, c’est comme faire un gâteau. T’as des ingrédients, il faut que tu suives certaines étapes. Par exemple, la cuisson, c’est à la fin, mais tu peux décider d’ajouter de la cannelle dans ton gâteau, puis tu peux faire des expériences ». Il a une recette et, à partir de cette recette-là, il expérimente. C’est pas figé, puis il laisse des accidents arriver.»

Murmurations
À l’aide de fils noirs poinçonnés sur toile, Cecilia Torres invite les visiteurs à la contemplation ainsi qu’à réfléchir sur la matérialité de ce qui nous entoure.
La délicatesse des courbes formées par ces maillages peut s’apparenter au vol d’oiseaux, comme les étourneaux, espèce ayant inspirée l’artiste montréalaise par sa capacité d’adaptation.

Les expositions Glass on the Beach et Murmurations sont offertes gratuitement à la Maison des arts de Laval (1395, boulevard de la Concorde Ouest, Laval-des-Rapides) jusqu’au dimanche 13 avril.
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