Il y a fort à parier que le chef de l’opposition officielle, Michel Trottier, soit de la course à la succession du conseiller municipal de Marc-Aurèle-Fortin, Gilbert Dumas, emporté le 20 août par une crise cardiaque.
Si le leader du Parti Laval ne cache pas son vif intérêt pour un éventuel retour dans l’arène municipale, il est trop tôt pour confirmer sa candidature. «Il y a des discussions à avoir avec le parti», indiquait la semaine dernière le principal intéressé en évoquant les administrateurs et officiers de sa formation politique.
Cela dit, la joute politique lui manque «énormément» reconnaît celui qui a siégé quatre ans au conseil municipal à la suite de son élection comme candidat indépendant en 2013.
Prenable
«Pour le Parti Laval, c’est un district tout à fait prenable», affirme l’ex-élu de Fabreville, district voisinant avec celui de Marc-Aurèle-Fortin dans le secteur nord-ouest de l’île Jésus.
Incidemment, aux dernières élections générales, sa candidate Nancy Cabana y avait obtenu le 3e meilleur score de son parti avec 31 % des voix exprimées. Seuls Claude Larochelle, élu dans Fabreville, et Pierre Anthian, battu in extremis dans Laval-des-Rapides, avaient mieux fait en récoltant respectivement 47 et 40 % des votes.
Arrivant seconde derrière Gilbert Dumas, réélu en 2017 avec 45 % des suffrages, l’ancienne porte-couleur du Parti Laval dans Marc-Aurèle-Fortin terminait loin devant les candidats d’Action Laval et Avenir Laval, lesquels avaient totalisé à peine 23 % des voix.
«Nous avions remporté 27 % des votes à la mairie», souligne au passage Michel Trottier dont le nom sur les bulletins de vote côtoyait celui de six autres candidats au poste de maire. Cette performance dans Marc-Aurèle-Fortin représentait 7 points de pourcentage de plus que les 20 % récoltés au total des 21 districts électoraux lavallois. Rappelons qu’en 2017, M. Trottier avait pris le second rang derrière le maire sortant et chef du Mouvement lavallois, Marc Demers, reporté au pouvoir avec 46 % des quelque 110 000 suffrages exprimés.