Six jeunes étudiants de Laval ont relevé le défi48 avec brio en remportant la finale de ce grand défi entrepreneurial québécois avec leur entreprise Écozac.
Ces derniers avaient 48 heures et aussi peu qu’un dollar pour démarrer une entreprise rentable.
À la ronde préliminaire de Laval qui s’est déroulée du 6 au 8 août, les jeunes adultes ont mis en place Écozac, une entreprise qui fabrique des sacs réutilisables à partir de chandails qui ne servent plus.
Leur produit est né la veille du défi. «On a eu l’idée de redonner vie à un objet, explique Caleb Miller, l’un de membres d’Écozac. On voulait rester dans l’économie circulaire en proposant quelque chose de vert et écoresponsable. À 20h, la veille, on s’est arrêté sur la transformation de chandails en sacs réutilisables. J’ai demandé une machine à coudre la soirée même à une amie qui m’a appris comment coudre pour qu’on lance notre production.»
L’équipe devait également réaliser le plus de ventes possible afin d’obtenir une place en finale.
Pour ajouter du piquant à la compétition, les équipes avaient des mises en situation à relever, des moments où l’équipe d’Écozac s’est démarquée, atteignant ainsi la grande finale.
Finale
Les gagnants de chaque étape préliminaire, comptant huit rondes au total, étaient invités à la finale qui s’est tenue à Mont-Tremblant du 18 au 20 août.
Pour cette partie du défi, les équipes devaient se concentrer sur la pérennité de l’entreprise plutôt que les ventes.
L’équipe lavalloise a brillé pendant la présentation de son plan d’affaires et ses pitchs de vente aux investisseurs.
Les Lavallois ont également fait croître leur action de 79% en peu de temps, ce qui leur a valu la première place.
«Notre plan d’affaires était précis, affirme Caleb Miller. On savait ce qu’on allait faire en sortant du défi, autant à court terme qu’à long terme. Les juges ont aimé ce qu’on leur a présenté.»
En remportant la grande finale, l’équipe de jeunes entrepreneurs a reçu une bourse de 2000$ pour aider à l’expansion de son entreprise, en plus de services d’avocats pour l’enregistrement officiel, 15 heures de coaching avec des experts et des services comptables.
Continuité
Bien que les fondateurs d’Écozac ont d’autres occupations, notamment de continuer leur parcours universitaire, chacun investit maintenant quelques heures par semaine dans le projet.
«On souhaite faire un produit de qualité qu’on va pouvoir être fier de vendre, souligne Caleb Miller. Nous avons rencontré des manufacturiers et nous travaillons actuellement sur plusieurs prototypes. Ça avance tranquillement.»