(Dernière mise à jour: 9 janvier, 17h52)
Quatre semaines se sont écoulées depuis l’assemblée de consultation publique entourant la seconde mouture du mégacomplexe de studios de cinéma que l’administration du maire Stéphane Boyer souhaite voir implanter dans l’est de l’île.
À trois jours de l’échéance de la consultation écrite, les réponses aux questions laissées en suspens le 13 décembres se font toujours attendre.
«La Ville avait promis de répondre aux questions non répondues ou incomplètes et de rendre l’information accessible aux citoyens et aux citoyennes», rappelle le co-porte-parole de la Coalition Mobilisations Citoyennes Environnementales de Laval, Jonathan Tremblay.
Dans un courriel adressé hier au Courrier Laval, M. Tremblay jugeait la situation «un peu injuste» alors que l’organisation qu’il représente comptait sur ces informations manquantes pour compléter son mémoire et ses commentaires.
Bientôt en ligne
Conseillère en affaires publiques à la ville de Laval, Gabrielle Fontaine-Giroux affirme que «des recherches et vérifications» ont toujours cours afin de répondre à «plusieurs questions complexes» soulevées le 13 décembre dernier.
«Nos équipes poursuivent les démarches dans l’optique de mettre les réponses en ligne sur le site de la Ville, le plus rapidement possible», assure-t-elle.
Quant à la période de consultation écrite, elle se terminera tel que prévu ce vendredi 12 janvier.
Questions soulevées
Le prix de vente à 14,60 $ le pied carré compte tenu de la rareté des terrains industriels de cette dimension; la décision de vendre ce terrain municipal de gré à gré plutôt que par appel d’offres public; l’ensemble des sites ayant été considérés pour accueillir un tel complexe; l’impact sur le déploiement d’une rue collectrice projetée dans l’axe nord-sud devant relier le boulevard Lévesque à l’avenue Marcel-Villeneuve et les contrecoups sur les projets de parc et d’école de quartier prévus dans le secteur.
Voilà essentiellement les questions auxquelles les représentants de l’Urbanisme, de l’Ingénierie et du Développement économique n’avaient pas été en mesure de répondre séance tenante, le 13 décembre.
Quant aux questions entourant une éventuelle certification LEED du futur bâtiment industriel – tout comme celles cherchant à connaître les partenaires d’affaires et bailleurs de fonds derrière ce projet de 200 M$ – c’est au promoteur Michel Trudel que revenait le soin d’y répondre par l’entremise de la page dédiée au projet sur le portail de la Ville.
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