Le jeudi 27 février, le public aura l’occasion de plonger dans l’univers vibrant de la chorégraphe Anne Plamondon au Théâtre des Muses de la Maison des arts de Laval.
Sa création, Les Myokines, réunit sept interprètes dans une chorégraphie intense et hypnotique, portant un message de vitalité et d’espoir à travers le mouvement.
Molécules sécrétées par les muscles en action, les myokines sont souvent appelées «molécules de l’espoir» pour leur capacité à générer bien-être et optimisme.
Pour Anne Plamondon, ce concept a trouvé un écho profond dans sa démarche artistique.
«C’est une molécule que j’ai découverte dans mes recherches et que j’ai trouvée très évocatrice, explique-t-elle. Comme les endorphines, elle amplifie notre bien-être. Je trouvais beau d’en faire le cœur d’un spectacle.»
Changement
Après des années consacrées à l’interprétation et aux numéros en solo, le spectacle Les Myokines marque une transition importante pour la chorégraphe.
«C’est la première pièce de groupe que j’ai écrite. J’avais envie de rassembler des danseurs de partout au Canada pour explorer ensemble l’espoir. Dans cette recherche, j’ai réalisé à quel point, c’est un élément essentiel à la vie.»
Thèmes et message
Sur scène, la danse devient un langage infini, au-delà des mots, pour exprimer des émotions complexes. Les Myokines explore à la fois l’espoir et le désespoir, la fatigue et l’élan vital.
«Ces contrastes sont essentiels. Pour percevoir la lumière, il faut avoir connu la noirceur. C’est lorsque le soleil perce l’obscurité qu’il nous émerveille le plus», souligne la chorégraphe.
Loin d’imposer une réaction précise au spectateur, elle préfère lui offrir un voyage sensoriel.
«Je ne sais pas exactement ce que le public va ressentir, de confier Anne Plamondon. Ce que je fais, c’est créer une œuvre authentique, qui me touche profondément, en espérant qu’elle résonne chez les autres.»
Création et interprètes
La production réunit sept danseurs aux origines diverses – mexicaine, indienne, autochtone, hollandaise, américaine – dans une véritable rencontre interculturelle.
«La danse transcende les cultures, affirme Anne Plamondon. Chacun apporte son identité, sa manière de vivre le mouvement.»
Le travail en studio se construit avec rigueur et intuition. «J’arrive très préparée avec un matériel chorégraphique, que j’enseigne aux danseurs. On part d’un langage corporel de base, puis on compose solos et scènes de groupe, en affinant chaque détail.»
La musique hypnotique joue aussi un rôle clé. La Montréalaise a collaboré avec trois compositeurs, Ourielle Auvé, Rafa Aslan et Olivier Fairfield.
«J’adore l’univers de la composition musicale, c’est fascinant. Je choisis mes collaborateurs par affinité artistique et intuition.»
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