Le jeudi 14 septembre, à la veille du Sommet municipal sur l’itinérance de Québec, l’Union des municipalités du Québec (UMQ) a dévoilé les résultats d’une étude réalisée par la firme AppEco pour l’UMQ portant sur l’état de situation et analyse d’impact des programmes de prévention et de lutte contre l’itinérance au Québec sur les municipalités.
Résultats
Selon l’étude, les coûts totaux annuels d’une personne en situation d’itinérance au Québec, qui vit dans la rue, s’élèvent à 72 521$.
De plus, l’étude évalue que si nous conservons le scénario de statu quo, les municipalités devront assumer des coûts à hauteur de 450 M$ d’ici 2027.
Finalement, l’étude estime qu’un scénario combinant des actions de lutte et de prévention diminuerait le nombre de personnes en situation d’itinérance de 35%.
«Partout au Québec, les élu.e.s municipaux sont au premier rang, affirme Martin Damphousse, président de l’UMQ et maire de Varennes, via communiqué. Cela fait des mois que les municipalités tirent la sonnette d’alarme et tentent de répondre aux besoins de leur milieu. L’étude nous démontre qu’au-delà des coûts, il est nécessaire d’investir massivement en matière de prévention et de réduction de l’itinérance pour réussir concrètement à réduire l’itinérance, au bénéfice des personnes qui vivent dans cette situation, mais aussi de la société. Nous devons faire en sorte que l’itinérance soit une priorité collective, une priorité dans la redéfinition du partenariat entre Québec et les municipalités.»
Sommet municipal
Le Sommet municipal sur l’itinérance du 15 septembre, animé par Isabelle Craig avait pour objectif de réunir, autour d’une même table, près de 400 acteurs jouant un rôle dans la prévention et la lutte contre l’itinérance, notamment gouvernementaux, institutionnels et communautaires.
Il a permis d’échanger sur les réalités de l’itinérance et sur les pistes d’actions prioritaires et innovantes à privilégier, le tout dans une perspective municipale et inclusive. (C.P./IJL)