Aménagée dans l’ancien local qui abritait Rossy, la Fripe-Prix Renaissance s’étale en tout sur quelque 24 000 pieds carrés, incluant l’entrepôt, dont 14 000 sont réservés au magasin.
«Ça faisait longtemps que nous voulions nous installer dans le secteur, a avoué Pierre Legault, directeur général de Renaissance. C’est le Centre qui nous a interpellés et on ne pouvait laisser passer cette occasion. Il s’est écoulé environ un an entre la négociation du bail, les travaux et l’ouverture.»
Les vêtements et objets vendus à prix modiques et sans taxes proviendront des centres de dons déjà présents sur le territoire lavallois. Il sera aussi possible d’apporter les dons au magasin du 965Q, boulevard Curé-Labelle.
Une seconde chance
Organisme à but non lucratif, Renaissance prône une deuxième vie pour les objets et les gens dans ses 48 succursales. Au magasin de Chomedey, une quinzaine de participants en insertion d’emploi occuperont durant l’année les cinq postes appelés «tremplin» auxquels se grefferont des employés réguliers.
«Ces postes ne seront jamais comblés de façon permanente, a expliqué Pierre Legault. Un parcours dure habituellement six mois, mais il arrive que les gens quittent avant parce qu’ils ont trouvé un emploi. Au fur et à mesure, ils sont donc remplacés.»
Une de ces personnes, Suzanne Ngono, originaire du Cameroun, a d’ailleurs offert un témoignage ce matin, expliquant son cheminement depuis son arrivée au Québec en avril 2015 après avoir demandé un statut de réfugié.
«J’ai toujours travaillé comme secrétaire [dans mon pays], a expliqué la sexagénaire. Après être arrivée ici, je suis tombée malade et lorsque j’ai pris du mieux, je voulais retourner travailler. Je ne voulais pas rester chez moi à ne rien faire. On m’a conseillée d’aller chez Renaissance. J’ai commencé mon parcours comme trieuse-vendeuse au magasin de Pont-Viau en juillet 2017. Je l’ai terminé en janvier dernier et j’avais fait des demandes d’emploi, mais quand j’ai appris qu’il y avait un poste de trieuse au nouveau magasin, j’ai préféré rester chez Renaissance.»
Local d’emploi
En plus de privilégier l’insertion sur le marché du travail à travers ses succursales, Renaissance ajoute un autre volet à sa mission: celui d’offrir un local d’emploi dans l’enceinte même de ses friperies.
«C’est un nouveau modèle et on en est extrêmement fiers, a mentionné Pierre Legault. On a commencé l’année passée dans nos magasins sur Henri-Bourassa et à St-Laurent et il y a également un local dans notre nouveau magasin qui vient d’ouvrir il y a deux semaines sur la Rive-Sud. À Laval, ce sera donc le quatrième qui est mis à la disposition de la clientèle. Les gens pourront parler avec un conseiller et il y aura des ordinateurs pour qu’ils puissent aller sur Jobboom. Ce programme est entièrement payé par les revenus des magasins. Nos friperies sont là pour financer notre mission d’insertion», a fait valoir Pierre Legault.
Renaissance existe depuis 1994 et sa mission «est de faciliter l’insertion sociale et professionnelle de centaines de personnes chaque année, qui éprouvent de la difficulté à intégrer le marché du travail, tout en suscitant l’engagement de chacun à poser des gestes pour préserver l’environnement».
Aménagée dans l’ancien local qui abritait Rossy, la Fripe-Prix Renaissance s’étale en tout sur quelque 24 000 pieds carrés, incluant l’entrepôt, dont 14 000 sont réservés au magasin.
«Ça faisait longtemps que nous voulions nous installer dans le secteur, a avoué Pierre Legault, directeur général de Renaissance. C’est le Centre qui nous a interpellés et on ne pouvait laisser passer cette occasion. Il s’est écoulé environ un an entre la négociation du bail, les travaux et l’ouverture.»
Les vêtements et objets vendus à prix modiques et sans taxes proviendront des centres de dons déjà présents sur le territoire lavallois. Il sera aussi possible d’apporter les dons au magasin du 965Q, boulevard Curé-Labelle.
Une seconde chance
Organisme à but non lucratif, Renaissance prône une deuxième vie pour les objets et les gens dans ses 48 succursales. Au magasin de Chomedey, une quinzaine de participants en insertion d’emploi occuperont durant l’année les cinq postes appelés «tremplin» auxquels se grefferont des employés réguliers.
«Ces postes ne seront jamais comblés de façon permanente, a expliqué Pierre Legault. Un parcours dure habituellement six mois, mais il arrive que les gens quittent avant parce qu’ils ont trouvé un emploi. Au fur et à mesure, ils sont donc remplacés.»
Une de ces personnes, Suzanne Ngono, originaire du Cameroun, a d’ailleurs offert un témoignage ce matin, expliquant son cheminement depuis son arrivée au Québec en avril 2015 après avoir demandé un statut de réfugié.
«J’ai toujours travaillé comme secrétaire [dans mon pays], a expliqué la sexagénaire. Après être arrivée ici, je suis tombée malade et lorsque j’ai pris du mieux, je voulais retourner travailler. Je ne voulais pas rester chez moi à ne rien faire. On m’a conseillée d’aller chez Renaissance. J’ai commencé mon parcours comme trieuse-vendeuse au magasin de Pont-Viau en juillet 2017. Je l’ai terminé en janvier dernier et j’avais fait des demandes d’emploi, mais quand j’ai appris qu’il y avait un poste de trieuse au nouveau magasin, j’ai préféré rester chez Renaissance.»
Local d’emploi
En plus de privilégier l’insertion sur le marché du travail à travers ses succursales, Renaissance ajoute un autre volet à sa mission: celui d’offrir un local d’emploi dans l’enceinte même de ses friperies.
«C’est un nouveau modèle et on en est extrêmement fiers, a mentionné Pierre Legault. On a commencé l’année passée dans nos magasins sur Henri-Bourassa et à St-Laurent et il y a également un local dans notre nouveau magasin qui vient d’ouvrir il y a deux semaines sur la Rive-Sud. À Laval, ce sera donc le quatrième qui est mis à la disposition de la clientèle. Les gens pourront parler avec un conseiller et il y aura des ordinateurs pour qu’ils puissent aller sur Jobboom. Ce programme est entièrement payé par les revenus des magasins. Nos friperies sont là pour financer notre mission d’insertion», a fait valoir Pierre Legault.
Renaissance existe depuis 1994 et sa mission «est de faciliter l’insertion sociale et professionnelle de centaines de personnes chaque année, qui éprouvent de la difficulté à intégrer le marché du travail, tout en suscitant l’engagement de chacun à poser des gestes pour préserver l’environnement».