«On explorait cette avenue depuis quelques mois, indique M. Gobé qui se félicite de cette nouvelle acquisition. Robert est un homme de grande expérience qui connaît très bien Laval. Son apport sera important pour le parti.»
Celui qui a sabordé à la fin 2014 le parti qu’il avait fondé sept ans plus tôt voit cette association avec un ancien rival comme «la suite naturelle de [son] parcours politique».
Les valeurs défendues par le chef du parti Action Laval rejoignent les siennes, alors que l’intérêt du citoyen est au cœur de son action politique, précise M. Bordeleau, ajoutant qu’il a toujours voué beaucoup de respect à Jean-Claude Gobé.
«Avec un chef aussi expérimenté et connaisseur des enjeux locaux et métropolitains, les Lavallois auront une administration à la hauteur de leurs attentes.»
Rôle
Le fait d’être relégué au rang de second violon ne lui pose aucun problème, assure cet ex-chef de parti pourtant habitué d’avoir les coudées franches en campagne électorale.
À l’époque, la décision de créer le PSC était motivée par le seul désir de «sortir Gilles Vaillancourt», dit-il. «Je l’ai fait parce qu’il n’y avait personne d’autre. Si on m’avait proposé une alliance, j’aurais probablement laissé ma place pour me présenter comme conseiller dans un district. [La mairie] n’a jamais été une fin en soi. Je ne cherche pas la publicité.»
Cela dit, Robert Bordeleau se définit comme un passionné de la politique municipale.
Avec humilité, il poursuit: «J’ai participé à cinq élections et perdu mes cinq élections [trois fois à titre de candidat dans Laval-des-Rapides et deux fois à la mairie]. J’ai payé de ma poche pour faire de la politique.»
À la mairie en 2013, M. Bordeleau avait obtenu quelque 12 500 voix et 11 % des suffrages exprimés, soit trop peu pour avoir droit au remboursement d’une partie des dépenses électorales.
Gain de cause
Son retour sur la scène politique lavalloise coïncide avec la fin d’une saga judiciaire qui avait entaché sa réputation en plein campagne électorale, il y a quatre ans.
«Le tribunal d’arbitrage commercial vient de rétablir la crédibilité de Robert Bordeleau», se réjouit le principal intéressé, qui se disait à l’époque victime d’une fraude.
Évoquant la décision arbitrale rendue le 25 avril, après six ans de procédures, il souligne que son entreprise RBS International inc., dont les démêlés avec le fisc avaient défrayé la manchette en 2013, «a finalement eu gain de cause dans le procès l’opposant à Groupe Nissi inc.»
Refusant de chiffrer le montant que le Groupe Nissi a été condamné à lui verser, M. Bordeleau fait valoir que tout ça est bien secondaire par rapport au fait que sa réputation soit aujourd’hui lavée.
«On explorait cette avenue depuis quelques mois, indique M. Gobé qui se félicite de cette nouvelle acquisition. Robert est un homme de grande expérience qui connaît très bien Laval. Son apport sera important pour le parti.»
Celui qui a sabordé à la fin 2014 le parti qu’il avait fondé sept ans plus tôt voit cette association avec un ancien rival comme «la suite naturelle de [son] parcours politique».
Les valeurs défendues par le chef du parti Action Laval rejoignent les siennes, alors que l’intérêt du citoyen est au cœur de son action politique, précise M. Bordeleau, ajoutant qu’il a toujours voué beaucoup de respect à Jean-Claude Gobé.
«Avec un chef aussi expérimenté et connaisseur des enjeux locaux et métropolitains, les Lavallois auront une administration à la hauteur de leurs attentes.»
Rôle
Le fait d’être relégué au rang de second violon ne lui pose aucun problème, assure cet ex-chef de parti pourtant habitué d’avoir les coudées franches en campagne électorale.
À l’époque, la décision de créer le PSC était motivée par le seul désir de «sortir Gilles Vaillancourt», dit-il. «Je l’ai fait parce qu’il n’y avait personne d’autre. Si on m’avait proposé une alliance, j’aurais probablement laissé ma place pour me présenter comme conseiller dans un district. [La mairie] n’a jamais été une fin en soi. Je ne cherche pas la publicité.»
Cela dit, Robert Bordeleau se définit comme un passionné de la politique municipale.
Avec humilité, il poursuit: «J’ai participé à cinq élections et perdu mes cinq élections [trois fois à titre de candidat dans Laval-des-Rapides et deux fois à la mairie]. J’ai payé de ma poche pour faire de la politique.»
À la mairie en 2013, M. Bordeleau avait obtenu quelque 12 500 voix et 11 % des suffrages exprimés, soit trop peu pour avoir droit au remboursement d’une partie des dépenses électorales.
Gain de cause
Son retour sur la scène politique lavalloise coïncide avec la fin d’une saga judiciaire qui avait entaché sa réputation en plein campagne électorale, il y a quatre ans.
«Le tribunal d’arbitrage commercial vient de rétablir la crédibilité de Robert Bordeleau», se réjouit le principal intéressé, qui se disait à l’époque victime d’une fraude.
Évoquant la décision arbitrale rendue le 25 avril, après six ans de procédures, il souligne que son entreprise RBS International inc., dont les démêlés avec le fisc avaient défrayé la manchette en 2013, «a finalement eu gain de cause dans le procès l’opposant à Groupe Nissi inc.»
Refusant de chiffrer le montant que le Groupe Nissi a été condamné à lui verser, M. Bordeleau fait valoir que tout ça est bien secondaire par rapport au fait que sa réputation soit aujourd’hui lavée.