Mis à jour le 01 Décembre 2025 à 11h49
Le projet pilote de la Ville de Laval mettant en œuvre un programme Capture-Stérilisation-Relâche-Maintien (CSRM) afin de gérer les populations de chats errants sur son territoire est officiellement lancé.
Promis par la Municipalité au printemps, le projet était attendu depuis des années par les bénévoles de la région qui s’efforçaient d’aider les chatons orphelins de plus en plus nombreux dans les rues de Laval.
Le projet pilote démarré ce lundi 24 novembre est piloté par la Ville avec le soutien de la SPCA Lanaudière Basses-Laurentides, organisme chargé d’encadrer la gestion des chats errants vivant en colonies depuis qu’il a remporté l’appel d’offres en juillet.
Les deux organisations réclament toutefois l’assistance de bénévoles qui agiront à titre de gardiens de colonie au cours du projet.
Gardiens de colonie
Les gardiens de colonie sont des citoyen.ne.s bénévoles qui ont à cœur le bien-être animal et souhaitent contribuer à l’initiative en capturant des chats dans le but de les remettre à la SPCA Lanaudière Basses-Laurentides, qui leur octroiera les soins nécessaires. Ceux-ci incluent systématiquement la stérilisation, la vaccination, la vermifugation, l’identification ainsi qu’une évaluation comportementale.
S’ils ont un résultat positif à l’évaluation, les chats recueillis par la SPCA seront mis à l’adoption après une période de cinq jours, pour permettre leur réclamation. Autrement, ils retourneront sur le territoire du gardien de colonie qui les a capturés avec l’extrémité de leur oreille gauche légèrement coupée, marquage indolore garantissant que l’animal a été pris en charge par le programme.
«Les chats relâchés sur le terrain sont ceux qui y vivaient déjà; il ne devrait donc pas y avoir d’augmentation de leur nombre, précise Laval sur son site web, dans le but de rassurer les voisins inquiets à l’idée qu’une colonie prenne place près de leur domicile. Leur stérilisation permet une diminution progressive de la population et atténue les comportements dérangeants propres aux colonies non contrôlées.»
Les gardiens de colonie ont également la responsabilité de nourrir les chats errants et de leur fournir un abri sécuritaire. Cet apport sera assumé entièrement par les gardiens, qui seront supportés par la SPCA en ce qui a trait au matériel de trappage ainsi qu’à la formation requise pour faire du CSRM.
Il est important de noter qu’en vertu du règlement L-12430 sur les animaux de la Ville, seuls les gardiens de colonie autorisés par l’équipe de gestion animalière peuvent nourrir, abriter ou attirer des chats errants sur leur terrain dans le cadre du projet pilote. Un citoyen qui nourrit un animal sans s’inscrire dans le projet en devient légalement responsable et doit, par conséquent, s’assurer qu’il est stérilisé, micropucé, enregistré à la Ville et veiller à ses besoins essentiels.
Comment participer?
Les Lavallois.es qui souhaitent devenir gardiens de colonie doivent répondre à certains critères d’admissibilité puis compléter quelques étapes afin d’être accrédités.
Premièrement, ils doivent résider dans l’un des deux secteurs ciblés par le projet pilote. Ces secteurs ont été sélectionnés «afin d’utiliser judicieusement les ressources et de maximiser les résultats» en se basant sur le nombre de signalements liés aux chats errants, la présence de barrières physiques ou naturelles, la prédominance de zones résidentielles et sur la faisabilité du suivi sur le terrain.
De ce fait, le secteur A est délimité par les autoroutes 13, 440 et 15 ainsi que par la rivière des Mille Îles. Il comprend la majeure partie du quartier de Fabreville, en plus d’une portion de Chomedey.
Le secteur B est, quant à lui, borné par les autoroutes 15, 440, 19 et par la rivière des Prairies. Il inclut donc une part de Chomedey, la quasi-totalité de Laval-des-Rapides, l’entièreté de Pont-Viau ainsi que des fractions de Vimont et de Duvernay.

Les bénévoles doivent aussi répondre à d’autres critères d’admissibilité, comme de ne pas avoir d’infraction relative aux animaux à leur dossier, d’avoir la capacité de manipuler une cage-trappe d’une quinzaine de kilos, de posséder l’autorisation du propriétaire où sera établie la colonie et de compléter une demande incorporant tous les documents requis.
Toutes les informations liées au projet pilote et à la façon d’y contribuer sont disponibles sur le site web de la Ville de Laval.
Rappelons que le projet pilote a une durée d’un an avec la possibilité d’être prolongé pour une année supplémentaire.
«Tout au long de sa mise en œuvre, ses résultats et l’efficacité des actions seront évalués, précise la Ville de Laval, sur son site web. Selon les conclusions de cette analyse et les ressources disponibles, la Ville pourra envisager la poursuite du programme et son déploiement graduel dans d’autres secteurs.»
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