Une action collective a été autorisée par la Cour supérieure du Québec au nom de toutes les personnes au Canada qui se sont fait prescrire et ont ingéré le médicament antipsychotique sur ordonnance REXULTI depuis le 16 février 2017.
Ces personnes doivent également avoir développé un ou plusieurs des comportements compulsifs et troubles du contrôle des impulsions suivants : jeu compulsif, hypersexualité, frénésie alimentaire, achats et/ou dépenses compulsifs.
REXULTI est un médicament antipsychotique atypique prescrit pour la schizophrénie et comme traitement d’appoint pour le trouble dépressif majeur.
Les demandeurs allèguent toutefois que celui-ci cause des comportements compulsifs et des troubles du contrôle des impulsions que les défenderesses Otsuka Canada Pharmaceutical Inc. et Lundbeck Canada Inc. ont omis d’avertir les membres du groupe et leurs médecins de ce risque.
Ils allèguent que les défenderesses ont omis de mener des recherches et des tests adéquats concernant ces effets secondaires et qu’ils ont conspiré pour dissimuler les risques de ces effets secondaires néfastes aux membres du groupe. Il est également allégué que les manquements et les actes des défenderesses ont causé un préjudice aux membres du groupe.
L’action vise notamment à obtenir des dommages-intérêts pour les dommages corporels et les pertes financières, ainsi que pour les dommages prétendument subis par les membres de la famille des personnes utilisant du REXULTI.
Notons que les défenderesses nient ces allégations et la Cour supérieure n’a pas encore statué sur le bien-fondé de l’action collective.
Les personnes visées par cette action collective n’ont pas besoin de prendre d’autres mesures. S’elles souhaitant s’en exclure doivent transmettre un formulaire d’exclusion signé avant le 15 mars 2024 par messager, courrier recommandé ou certifié, au greffe de la Cour supérieure du Québec à l’aide du numéro de dossier 500-06-000948-188. (N.P.)