Des travailleurs d’Amazon licenciés lors de la fermeture des sept entrepôts de la multinationale ont occupé, le 20 février, un dîner d’affaires du ministre du Travail Jean Boulet, qui avait lieu à l’occasion d’un congrès de la Corporation des entrepreneurs généraux du Québec, au Château Frontenac, à Québec.
Cette mobilisation avait pour but d’inciter M. Boulet à leur parler et recevoir une lettre à son intention détaillant les griefs des travailleurs et leurs revendications.
Ceux-ci souhaitent obtenir une «réelle compensation» pour la fermeture des entrepôts, ce qui inclut un an d’indemnité et des formations de requalification payées. Ils exigent aussi qu’Amazon rembourse tout l’argent public qui lui avait été accordé.
Peu d’ouverture
Les travailleurs d’Amazon ont finalement eu une rencontre avec M. Boulet plus tard dans l’après-midi. Ils mentionnent que le ministre du Travail a «démontré une ouverture superficielle à leurs demandes, tout en refusant de prendre des mesures politiques contre la multinationale».
«Nous avons demandé au ministre un engagement politique clair, mais de toute évidence, il refuse de prendre position pour les travailleurs, comme Legault l’avait fait lors de l’annonce de la fermeture, a indiqué Félix Trudeau, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Amazon Laval, par communiqué. En restant dans ce flou prétendument neutre, il prend en pratique position pour les multinationales.»
«On a eu le courage de créer un syndicat chez Amazon après avoir enregistré des centaines de blessures en quelques mois. On a eu l’audace de demander de meilleures conditions de travail et un salaire à la hauteur de notre force de travail. Pour ça, on a été renvoyés, presque 4700 employés. C’est du capitalisme furieux. On dénonce ça une fois de plus, et le gouvernement doit nous écouter et se mettre de notre côté», a complété Jean Baptiste Ugelin qui est l’un des travailleurs licenciés par Amazon. (N.P.)
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