Le maire Marc Demers a été très clair là-dessus à la séance du conseil municipal de février, où des citoyens sont revenus à la charge afin d’obtenir une dérogation pour les résidents des rues voisinant avec la Place Bell au sud du boulevard de la Concorde.
«On ne veut pas déroger à aucun de nos règlements, jamais. On fait des règlements pour les respecter», a indiqué le premier citoyen tout en rappelant que la Ville était en attente d’un rapport d’experts en lien avec la gestion du stationnement sur rue pour l’ensemble du territoire. «La pire chose à faire serait d’improviser», avait-il dit d’entrée de jeu.
Doléances
Résident de la rue Beauchemin, Jean-Paul Cantin a insisté pour dire que le voisinage cherchait seulement à retrouver la quiétude et la sécurité d’antan. «Nous ne voulons pas que notre quartier devienne le stationnement incitatif du centre-ville, a-t-il fait valoir. Déjà que la clientèle du métro et du cégep nous ennuie énormément.»
Depuis l’ouverture de la Place Bell, les détenteurs de billets «se ruent pour se trouver une place gratuite» les jours et soirs de match. «Nous ne pouvons plus recevoir nos enfants, parents, amis et même les préposés aux soins à domicile du CLSC», précisait-il tout en réitérant la demande pour des vignettes destinées aux visiteurs.
Mesure d’exception
Ginette Lambert, qui l’a suivi au micro, réclamait rien de moins que 100 % du stationnement sur rue au sud de la Concorde soit dédié aux résidents qui y vivent. Exactement comme c’est le cas depuis une douzaine d’années pour les sept rues situées tout juste derrière le Collège Montmorency, lesquelles étaient perpétuellement prises d’assaut par les étudiants jusqu’à ce que la Ville implante ce système de vignettes pour visiteurs.
«Différente époque, mais même problématique, était venu témoigner plus tôt l’ex-conseiller municipal de Laval-des-Rapides, Pierre Anthian. Un quartier directement situé au sud de la Concorde souffre aujourd’hui de la même situation depuis l’arrivée du métro, de l’Université [de Montréal], de la Place Bell et des agrandissements successifs du Cégep.»
Quatrième citoyen à prendre la parole sur cette question, Mme Beaulieu, domiciliée de la rue Beauchemin depuis 35 ans, dit quant à elle avoir été témoin de la formation du centre-ville ces 10 dernières années et de l’envahissement des automobilistes.
«Comme notre situation est exceptionnelle, la solution doit être une mesure d’exception», a-t-elle lancé au maire à qui elle demandait de reconsidérer la position exprimée, la semaine dernière, par la nouvelle conseillère municipale du secteur, Isabelle Tassoni.
Inéquitable
Dans une lettre adressée aux citoyens, Mme Tassoni affirmait que «ce privilège [en parlant du système de vignettes amovibles] n’est plus retenu sur le territoire lavallois car il engendre un commerce indésirable et inéquitable», a rapporté Mme Beaulieu.
Celle-ci a d’ailleurs enchaîné d’un même souffle: «Je peux vous dire qu’il est également inéquitable que nous ne puissions recevoir nos visiteurs et notre famille chez-nous.»
«Sensible» à ces revendications citoyennes, le maire Demers a toutefois tenu à nuancer certains faits, à savoir que les «espaces de stationnement réservés aux gens de la place sont occupés à moins de 50 %».
Le maire Marc Demers a été très clair là-dessus à la séance du conseil municipal de février, où des citoyens sont revenus à la charge afin d’obtenir une dérogation pour les résidents des rues voisinant avec la Place Bell au sud du boulevard de la Concorde.
«On ne veut pas déroger à aucun de nos règlements, jamais. On fait des règlements pour les respecter», a indiqué le premier citoyen tout en rappelant que la Ville était en attente d’un rapport d’experts en lien avec la gestion du stationnement sur rue pour l’ensemble du territoire. «La pire chose à faire serait d’improviser», avait-il dit d’entrée de jeu.
Doléances
Résident de la rue Beauchemin, Jean-Paul Cantin a insisté pour dire que le voisinage cherchait seulement à retrouver la quiétude et la sécurité d’antan. «Nous ne voulons pas que notre quartier devienne le stationnement incitatif du centre-ville, a-t-il fait valoir. Déjà que la clientèle du métro et du cégep nous ennuie énormément.»
Depuis l’ouverture de la Place Bell, les détenteurs de billets «se ruent pour se trouver une place gratuite» les jours et soirs de match. «Nous ne pouvons plus recevoir nos enfants, parents, amis et même les préposés aux soins à domicile du CLSC», précisait-il tout en réitérant la demande pour des vignettes destinées aux visiteurs.
Mesure d’exception
Ginette Lambert, qui l’a suivi au micro, réclamait rien de moins que 100 % du stationnement sur rue au sud de la Concorde soit dédié aux résidents qui y vivent. Exactement comme c’est le cas depuis une douzaine d’années pour les sept rues situées tout juste derrière le Collège Montmorency, lesquelles étaient perpétuellement prises d’assaut par les étudiants jusqu’à ce que la Ville implante ce système de vignettes pour visiteurs.
«Différente époque, mais même problématique, était venu témoigner plus tôt l’ex-conseiller municipal de Laval-des-Rapides, Pierre Anthian. Un quartier directement situé au sud de la Concorde souffre aujourd’hui de la même situation depuis l’arrivée du métro, de l’Université [de Montréal], de la Place Bell et des agrandissements successifs du Cégep.»
Quatrième citoyen à prendre la parole sur cette question, Mme Beaulieu, domiciliée de la rue Beauchemin depuis 35 ans, dit quant à elle avoir été témoin de la formation du centre-ville ces 10 dernières années et de l’envahissement des automobilistes.
«Comme notre situation est exceptionnelle, la solution doit être une mesure d’exception», a-t-elle lancé au maire à qui elle demandait de reconsidérer la position exprimée, la semaine dernière, par la nouvelle conseillère municipale du secteur, Isabelle Tassoni.
Inéquitable
Dans une lettre adressée aux citoyens, Mme Tassoni affirmait que «ce privilège [en parlant du système de vignettes amovibles] n’est plus retenu sur le territoire lavallois car il engendre un commerce indésirable et inéquitable», a rapporté Mme Beaulieu.
Celle-ci a d’ailleurs enchaîné d’un même souffle: «Je peux vous dire qu’il est également inéquitable que nous ne puissions recevoir nos visiteurs et notre famille chez-nous.»
«Sensible» à ces revendications citoyennes, le maire Demers a toutefois tenu à nuancer certains faits, à savoir que les «espaces de stationnement réservés aux gens de la place sont occupés à moins de 50 %».