Sous l’impulsion des porte-paroles des Amis du Boisé du Souvenir, Denise Leahy et Daniel Desroches, les candidats des cinq principaux partis dans Laval-des-Rapides ont été invités, le 3 septembre, à faire connaître la position de leur formation respective sur les enjeux liés à l’environnement et à la santé publique.
Plus précisément, les aspirants au poste de député étaient appelés à se prononcer sur les engagements qu’ils seraient en mesure de prendre pour favoriser l’accroissement de la canopée urbaine dans le secteur hautement minéralisé du centre-ville lavallois et la conservation des milieux naturels dans l’ensemble du comté de Laval-des-Rapides.
Résultats
Premier à commettre, le député libéral sortant, Saul Polo, a déclaré endossé pleinement le projet de corridor vert proposé par les Amis du Boisé du Souvenir reliant cet espace naturel au bois du Trait-Carré.
Du côté de Québec solidaire, la candidate Graciela Mateo a fait valoir que l’accroissement de la canopée urbaine dans Laval-des-Rapides est «en pleine cohérence» avec le projet de préservation de la biodiversité défendu par son parti, rappelant l’engagement national d’augmenter à 20 % les aires protégées.
Estelle Obéo du Parti vert a pour sa part rappelé certains éléments de la plateforme de sa formation, notamment la protection des espaces verts en milieu urbain et la consultation des organismes du milieu.
Quant au candidat du Parti québécois, Jocelyn Caron, il s’est engagé à veiller «à ce que la ville de Laval obtienne du soutien pour la plantation d’arbres et l’acquisition d’espaces vert».
Au moment de mettre sous presse, le 10 septembre, la représentante de la Coalition avenir Québec, Christine Mitton, ne s’était toujours pas manifesté, et ce, malgré une relance par courriel en milieu de semaine dernière, souligne M. Desroches.
1 %
Par ailleurs, le questionnaire soumis aux candidats suggérait au passage «l’idée tirée de la plateforme de la Fondation Suzuki» à l’effet «de financer la conservation des milieux naturels en consacrant 1 % des budgets d’infrastructures du Québec au développement d’infrastructures naturelles».
À cet égard, «aucun parti ne nous a répondu, bien qu’au détour d’un pique-nique, Mme Isabelle Melançon [ministre de l’Environnement] s’est montrée sensible à la mesure», termine Daniel Desroches en évoquant la visite de la ministre au Boisé du Souvenir, le 4 septembre.