Outre la somme de 5,7 M$ allongée par la Ville de Laval, le gouvernement du Québec et la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) complètent à parts égales le montage financier de cet investissement de 10,7 M$.
Responsable du dossier de l’eau au sein de la CMM, la mairesse de l’arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles, Chantal Rouleau, a fait valoir ce patrimoine naturel que Québec reconnaît comme une institution muséale.
«Un joyau fréquenté par 150 000 visiteurs par année», a-t-elle rappelé, soulignant au passage la «valeur patrimoniale exceptionnelle» de ce parc qui s’étend sur 42 kilomètres de berges, de marais et d’îles.
Consolidation
Président d’Éco-Nature, organisme chargé d’animer le PRMI, Jean Lapointe s’est évidemment réjoui de ce projet qui vient consolider la vocation suprarégionale de ce parc d’envergure desservant 9 municipalités riveraines.
L’apport à l’activité récréotouristique pour l’ensemble du territoire métropolitain s’en trouvera vitalisée, a pour sa part laissé entendre le député de Sainte-Rose, Jean Habel.
Mentionnons que d’entrée de jeu, la ministre régionale, Francine Charbonneau, avait tenu à préciser que ce projet d’aménagement s’inscrit dans le cadre de la mise en place de la Trame verte et bleue du Grand Montréal pour laquelle Québec a dédié une enveloppe de 50 M$.
Le maire Marc Demers en présence de Robert Bisson et Jean Lapointe, respectivement directeur général et président d’Éco-Nature. ©Photo – Photo TC Media – Stéphane St-Amour
Équipement
Le projet de pavillon d’accueil comprend également l’aménagement du site et la reconfiguration du segment de la Route verte qui traverse le secteur.
Hall d’accueil, comptoir de prêt de matériel de plein air, salle d’exposition muséale, réserve muséologique, laboratoire d’écologie, café-resto et salles d’animation, pour les groupes et les animateurs, voilà les principaux éléments qu’abritera ce pavillon dont la livraison est prévue d’ici la fin 2017.
La nouvelle superficie triplera celle de l’ancien chalet qui servait de bâtiment d’accueil.
Quant aux bureaux administratifs d’Éco-Nature, ils déménagent dans le bâtiment patrimonial voisin, récemment rénové au coût de 1,3 M$ a indiqué au passage Virginie Dufour, conseillère municipale du district et responsable des dossiers environnementaux au comité exécutif de la Ville.
Priorité
Pour sa part, le maire Marc Demers a soutenu que le projet annoncé est parfaitement aligné avec la vision stratégique dont s’est récemment dotée son administration.
«Nous voulons donner aux citoyens un meilleur accès aux berges, aux cours d’eau, aux parcs et aux boisés de la ville», a réaffirmé celui qui fait de la mise en valeur des milieux naturels une priorité.