«C’est la plus grande audace linguistique du Parti québécois depuis la loi 101», a-t-il insisté auprès des quelques 60 délégués lavallois réunis en congrès régional, le 28 mai, tout en les invitant à rejeter la proposition à l’effet d’appliquer les dispositions de la loi 101 aux cégeps, une mesure qui «divise» et «crée la controverse».
Immigration
Qualifiée de «révolutionnaire», la première mesure que mettrait de l’avant un gouvernement du Parti québécois serait de faire de la connaissance du français une condition sine qua non à toute acceptation de demande d’immigration.
«Pour la première fois dans l’histoire du Parti, nous proposons que 100 % des nouveaux immigrants démontrent une connaissance du français avant de venir au Québec», indique M. Lisée, précisant que jusqu’à récemment la moitié des 50 000 immigrants qu’accueille annuellement le Québec «ne pouvaient même pas en arrivant commander un café» dans la langue de Molière.
Les réfugiés en seraient évidemment dispensés, a-t-il tenu à préciser.
Entreprises
Dans la même foulée de protéger la langue française, un gouvernement Lisée assujettirait à la Charte de la langue française les PME de 25 à 50 employés de même que les entreprises à charte fédérale.
Dans le cas des PME, cette disposition permettrait de couper court à l’anglicisation potentielle de 40 000 allophones québécois, alors qu’ils sont 100 000 travailleurs à œuvrer pour le compte de sociétés privées de compétence fédérale au Québec.
Diplômes d’études
Par ailleurs, pour obtenir leur diplôme, les gradués de cégeps et universités anglophones du Québec auraient à démontrer une excellente connaissance du français.
Or, plutôt que d’obliger les étudiants allophones à poursuivre leurs études dans les institutions collégiales francophones, M. Lisée préfère plutôt rendre plus attrayant nos cégeps afin de les attirer.
«Pourquoi ne pas leur permettre [à ceux qui possèdent une bonne maîtrise du français] un cours enrichi en anglais, qui comprendrait une session dans un cégep anglophone?» questionne-t-il, ajoutant que cette option serait susceptible de combler leur désir légitime de parfaire leur anglais.
Toujours selon le leader péquiste, la proportion des allophones qui font le choix d’un collège anglophone est en baisse. Ils seraient 1900 à le faire. «La majorité va au cégep en français», dit-il, rappelant que les congrès régionaux du Parti avaient majoritairement voté contre la proposition d’étendre la loi 101 jusqu’au cégep.
Selon toute vraisemblance, le plaidoyer de Jean-François Lisée a porté fruit puisque ladite proposition amenée par l’Association péquiste de Mille-Îles a été battue lors des délibérations en fin d’après-midi, dimanche.
«C’est la plus grande audace linguistique du Parti québécois depuis la loi 101», a-t-il insisté auprès des quelques 60 délégués lavallois réunis en congrès régional, le 28 mai, tout en les invitant à rejeter la proposition à l’effet d’appliquer les dispositions de la loi 101 aux cégeps, une mesure qui «divise» et «crée la controverse».
Entourant le chef Jean-François Lisée, venu prononcer un discours lors de leur congrès annuel, les membres du nouvel exécutif régional du Parti québécois sont dans l’ordre habituelL France Desroches, conseillère, Raphaël Lavoie, président régional des jeunes, Claudette Legault, conseillère, Roxane Bourget, trésorière, Micheline Dufour, vice-présidente, Odette Lavigne, présidente, Patrice Jasmin-Tremblay, secrétaire, et Jean-Christophe Boulianne, conseiller. ©Photo – Photo TC Media – Vincent Graton
Immigration
Qualifiée de «révolutionnaire», la première mesure que mettrait de l’avant un gouvernement du Parti québécois serait de faire de la connaissance du français une condition sine qua non à toute acceptation de demande d’immigration.
«Pour la première fois dans l’histoire du Parti, nous proposons que 100 % des nouveaux immigrants démontrent une connaissance du français avant de venir au Québec», indique M. Lisée, précisant que jusqu’à récemment la moitié des 50 000 immigrants qu’accueille annuellement le Québec «ne pouvaient même pas en arrivant commander un café» dans la langue de Molière.
Les réfugiés en seraient évidemment dispensés, a-t-il tenu à préciser.
Entreprises
Dans la même foulée de protéger la langue française, un gouvernement Lisée assujettirait à la Charte de la langue française les PME de 25 à 50 employés de même que les entreprises à charte fédérale.
Dans le cas des PME, cette disposition permettrait de couper court à l’anglicisation potentielle de 40 000 allophones québécois, alors qu’ils sont 100 000 travailleurs à œuvrer pour le compte de sociétés privées de compétence fédérale au Québec.
Diplômes d’études
Par ailleurs, pour obtenir leur diplôme, les gradués de cégeps et universités anglophones du Québec auraient à démontrer une excellente connaissance du français.
Or, plutôt que d’obliger les étudiants allophones à poursuivre leurs études dans les institutions collégiales francophones, M. Lisée préfère plutôt rendre plus attrayant nos cégeps afin de les attirer.
Entourant le chef Jean-François Lisée, venu prononcer un discours lors de leur congrès annuel, les membres du nouvel exécutif régional du Parti québécois sont dans l’ordre habituelL France Desroches, conseillère, Raphaël Lavoie, président régional des jeunes, Claudette Legault, conseillère, Roxane Bourget, trésorière, Micheline Dufour, vice-présidente, Odette Lavigne, présidente, Patrice Jasmin-Tremblay, secrétaire, et Jean-Christophe Boulianne, conseiller. ©Photo – Photo TC Media – Vincent Graton
«Pourquoi ne pas leur permettre [à ceux qui possèdent une bonne maîtrise du français] un cours enrichi en anglais, qui comprendrait une session dans un cégep anglophone?» questionne-t-il, ajoutant que cette option serait susceptible de combler leur désir légitime de parfaire leur anglais.
Toujours selon le leader péquiste, la proportion des allophones qui font le choix d’un collège anglophone est en baisse. Ils seraient 1900 à le faire. «La majorité va au cégep en français», dit-il, rappelant que les congrès régionaux du Parti avaient majoritairement voté contre la proposition d’étendre la loi 101 jusqu’au cégep.
Selon toute vraisemblance, le plaidoyer de Jean-François Lisée a porté fruit puisque ladite proposition amenée par l’Association péquiste de Mille-Îles a été battue lors des délibérations en fin d’après-midi, dimanche.