La Fédération de la police nationale (FPN) a partagé sa position favorable à l’égard des caméras corporelles, alors qu’elle considère ces appareils importants pour améliorer la transparence et la responsabilisation.
Au début des années 2010, la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et d’autres organismes de police canadiens ont entrepris des études afin d’examiner l’efficacité et les coûts reliés à l’utilisation de caméras corporelles. Rapidement, l’étude de la GRC a révélé des problèmes de durabilité et de durée de vie des piles.
Toutefois, avec l’évolution de la technologie, l’utilisation de caméras corporelles est devenue une pratique de plus en plus courante dans les services policiers.
En juin 2020, le gouvernement fédéral et la commissaire de la GRC, Brenda Lucki, ont finalement exprimé leur appui à l’acquisition de caméras corporelles. Ainsi, un financement de 238,5 millions de dollars a été annoncé par le premier ministre Trudeau à l’automne 2020, afin d’appuyer ce déploiement.
Mise en garde
Afin de rendre l’utilisation des caméras productives et efficaces, la GRC doit veiller à ce que l’adoption de celles-ci ne détourne pas les membres de leurs fonctions de base.
De plus, des politiques et une formation doivent être mises en place, afin de définir clairement dans quelles circonstances les dispositifs peuvent ou doivent être allumés.
«Nous sommes également conscients des problèmes très réels en matière de protection de la vie privée qui sont en jeu et nous voulons nous assurer que ce nouvel outil n’encombrera pas nos membres, n’entravera pas leur travail, ni ne compromettra leur sécurité de quelque façon que ce soit », a déclaré Brian Sauvé, président de la FPN, via communiqué.
Alors que le déploiement de ces caméras n’est pas encore très répandu au Canada, la GRC doit finalement définir ses objectifs quant à l’adoption de celles-ci et indiquer comment les résultats seront mesurés. (C.R.)