Le Centre national pour les personnes disparues et les restes non identifiés (CNPDRN) s’apprête à exploiter l’imagerie hyperspectrale aérienne et satellitaire pour repérer des endroits où des restes de personnes disparues pourraient avoir été enterrés partiellement ou à une faible profondeur.
C’est la première fois que la Gendarmerie royale du Canada (GRC) utilise cette technologie de pointe pour tenter de localiser des restes humains.
Celle-ci permet de recueillir et de traiter de l’information provenant de l’ensemble du spectre électromagnétique du rayonnement solaire réfléchi, allant au-delà de ce qui est visible à l’œil humain.
Les résultats d’essais contrôlés menés en partenariat avec le Conseil national de recherches Canada montrent que l’imagerie hyperspectrale pourrait permettre de mieux déceler les indices de la présence de corps en décomposition et de tombes peu profondes à partir de l’effet sur la végétation, la composition du sol et autres, par contraste avec l’environnement immédiat.
Le projet pilote, qui s’inscrit dans l’Initiative de technologie avancée pour la recherche de personnes disparues, devait débuter au cours de la semaine du 2 mai. Un aéronef devait survoler deux sites en Colombie-Britannique.
Rappelons que près de 62 000 personnes sont portées disparues et 40 restes humains non identifiés sont découverts à chaque année au Canada. Présentement, il y a un peu plus de 8 000 dossiers ouverts de personnes disparues et 760 dossiers ouverts de restes non identifiés dans la base de données du CNPDRN. (N.P.)