L’initiative est venue de Marie-Josée Tremblay, vice-présidente du Groupe Vivacité qui administre l’édifice situé sur l’île Paton. Pendant une décennie au début des années 2000, Mme Tremblay a représenté le ministère du Tourisme de la Louisiane en sol québécois.
«J’ai alors rencontré Zachary à de multiples occasions, notamment en le faisant venir au Festival international de jazz de Montréal, a-t-elle relaté. Quand j’ai vu qu’il offrait un concert privé à recevoir chez soi dans sa campagne de sociofinancement, j’ai trouvé que c’était le plus beau cadeau à offrir à nos résidents. Toutes les générations le connaissent et ses chansons sont porteuses de souvenirs.»
Émotion pure
L’argent recueilli par ce porte-voix de toutes les communautés francophones a servi à son nouvel album, Gumbo.
«Cet exercice de sociofinancement a été une expérience très positive d’échange avec la tribu, d’exprimer Zachary Richard. C’est touchant de venir ici ce soir et de donner aux gens ce qu’ils ne peuvent obtenir ailleurs.»
Dans la journée, l’artiste venait de jaser au téléphone avec sa mère. «Elle a 96 ans et elle m’a demandé de m’assurer que personne ne la bat en âge ici, a-t-il confié en souriant, avant de monter à l’étage faire une brève prestation devant une quarantaine de résidents en perte totale d’autonomie. Surtout, elle m’a dit, sois certain de les faire rire!»
Nouvel opus
Avec Gumbo, qui comprend 15 titres, Zachary Richard signe un 21e album en carrière.
«C’est la première fois que j’assume entièrement mon expérience culturelle du bilinguisme, souligne-t-il. Je fais même mes débuts en espagnol, habitant dans un pays de plus en plus hispanophone.»
Les pièces témoignent encore de la grande sensibilité envers le mouvement humain du créateur. Sur Au bal du Bataclan, Zachary Richard s’allie à une vieille connaissance de l’Hexagone, Charlélie Couture, pour rendre hommage à la banalité de l’amour.
«Nous avons tous deux joué au Bataclan bien des années avant la tragédie, se souvient-il. Charlélie avait déjà habité le quartier. En réaction à l’horreur, nous avons voulu dire que même dans des conditions misérables, il y a des rencontres et des mariages.»
Une autre amitié de longue date, celle-là avec Robert Charlebois, a débouché sur le premier extrait de l’album Catherine, Catherine, au rythme entraînant bien cajun.
«Un jour de canicule, on s’était réfugiés sur la plage de Capbreton et je lui avais demandé s’il pouvait m’aider avec une mélodie qui me trottait en tête, continue Zachary Richard. La pièce est restée dans les tiroirs durant 15 ans. Mon record est de 20 avec Au bord du lac Bijou. Je trouvais la chanson joyeuse et j’ai appelé Robert qui a accepté de l’enregistrer.»
Parmi les autres titres, La Ballade d’Émile Benoît, La Ballade du Irving Whale et La Saskatchewan entraîneront l’auditoire à la rencontre de ces communautés francophones d’Amérique qu’affectionne tant l’artiste.
Zachary Richard en a d’ailleurs partagé quelques-unes avec les 180 résidents du Villagia qui ont assisté à son concert autant intime que privilégié.
L’initiative est venue de Marie-Josée Tremblay, vice-présidente du Groupe Vivacité qui administre l’édifice situé sur l’île Paton. Pendant une décennie au début des années 2000, Mme Tremblay a représenté le ministère du Tourisme de la Louisiane en sol québécois.
«J’ai alors rencontré Zachary à de multiples occasions, notamment en le faisant venir au Festival international de jazz de Montréal, a-t-elle relaté. Quand j’ai vu qu’il offrait un concert privé à recevoir chez soi dans sa campagne de sociofinancement, j’ai trouvé que c’était le plus beau cadeau à offrir à nos résidents. Toutes les générations le connaissent et ses chansons sont porteuses de souvenirs.»
Émotion pure
L’argent recueilli par ce porte-voix de toutes les communautés francophones a servi à son nouvel album, Gumbo.
«Cet exercice de sociofinancement a été une expérience très positive d’échange avec la tribu, d’exprimer Zachary Richard. C’est touchant de venir ici ce soir et de donner aux gens ce qu’ils ne peuvent obtenir ailleurs.»
Dans la journée, l’artiste venait de jaser au téléphone avec sa mère. «Elle a 96 ans et elle m’a demandé de m’assurer que personne ne la bat en âge ici, a-t-il confié en souriant, avant de monter à l’étage faire une brève prestation devant une quarantaine de résidents en perte totale d’autonomie. Surtout, elle m’a dit, sois certain de les faire rire!»
Nouvel opus
Avec Gumbo, qui comprend 15 titres, Zachary Richard signe un 21e album en carrière.
«C’est la première fois que j’assume entièrement mon expérience culturelle du bilinguisme, souligne-t-il. Je fais même mes débuts en espagnol, habitant dans un pays de plus en plus hispanophone.»
Les pièces témoignent encore de la grande sensibilité envers le mouvement humain du créateur. Sur Au bal du Bataclan, Zachary Richard s’allie à une vieille connaissance de l’Hexagone, Charlélie Couture, pour rendre hommage à la banalité de l’amour.
«Nous avons tous deux joué au Bataclan bien des années avant la tragédie, se souvient-il. Charlélie avait déjà habité le quartier. En réaction à l’horreur, nous avons voulu dire que même dans des conditions misérables, il y a des rencontres et des mariages.»
Une autre amitié de longue date, celle-là avec Robert Charlebois, a débouché sur le premier extrait de l’album Catherine, Catherine, au rythme entraînant bien cajun.
«Un jour de canicule, on s’était réfugiés sur la plage de Capbreton et je lui avais demandé s’il pouvait m’aider avec une mélodie qui me trottait en tête, continue Zachary Richard. La pièce est restée dans les tiroirs durant 15 ans. Mon record est de 20 avec Au bord du lac Bijou. Je trouvais la chanson joyeuse et j’ai appelé Robert qui a accepté de l’enregistrer.»
Parmi les autres titres, La Ballade d’Émile Benoît, La Ballade du Irving Whale et La Saskatchewan entraîneront l’auditoire à la rencontre de ces communautés francophones d’Amérique qu’affectionne tant l’artiste.
Zachary Richard en a d’ailleurs partagé quelques-unes avec les 180 résidents du Villagia qui ont assisté à son concert autant intime que privilégié.