L’auteur-compositeur-interprète Alexandre Poulin s’arrêtera à la Maison des arts, ce samedi 22 mars, pour présenter La somme des êtres aimés, un spectacle intimiste et touchant qui explore les liens humains, l’amour et le legs que l’on laisse derrière soi.
Ce sixième album et spectacle d’Alexandre Poulin puise à même l’expérience profondément humaine et bouleversante du deuil, qu’il aborde avec une sensibilité rare.
La perte de son père, qu’il a accompagné jusqu’à l’aide médicale à mourir, a été un point de départ à la fois douloureux et lumineux dans la création de cet opus.
«Ce qui m’a fasciné, c’est de constater qu’au bout du chemin, peu importe la vie qu’on a eue, il ne reste que l’amour donné et reçu», confie-t-il.
Ainsi, chaque chanson devient un hommage discret, mais vibrant, aux êtres qui ont marqué nos vies: anciens amours, parents, amis, enfants ou même à soi-même.
Cette réflexion universelle, portée par des textes d’une sincérité désarmante et des mélodies tout en douceur, fait écho à cette quête de simplicité et d’authenticité qui habite l’artiste depuis ses débuts.
Alexandre, avec ses mots choisis et ses accords de guitare, nous invite à regarder la vie autrement, à travers le prisme des liens tissés et des souvenirs partagés.
Touche années’1970
Musicalement, La somme des êtres aimés marque un virage plus nostalgique, inspiré des sonorités chaleureuses des années 1970.
«La guitare acoustique est toujours là, mais cet album est inspiré des années 7 », souligne le Montréalais, évoquant ces influences comme une façon naturelle d’accompagner la nostalgie présente dans ses textes.
Les mandolines, les pianos, et certaines réverbérations caractéristiques de cette époque apportent une profondeur et une chaleur qui servent à merveille la charge émotionnelle des chansons.
Ceux qui aiment cette décennie y retrouveront des clins d’œil musicaux subtils, tandis que les plus jeunes découvriront une esthétique sonore intemporelle.
Ces choix d’arrangements ne sont pas anodin : ils contribuent à envelopper les thèmes abordés d’une douceur réconfortante, où chaque note semble avoir été pensée pour entrer en résonance avec la vulnérabilité des paroles.
Raconter en musique
Sur scène, Alexandre Poulin ne se contente pas de chanter ses chansons les unes à la suite des autres.
Il raconte, il tisse des histoires entre chaque pièce musicale, créant un fil conducteur unique et cohérent qui transforme le spectacle en un véritable voyage.
«Le danger, c’est que le public décroche. Mon défi, c’est de bonifier l’écoute des chansons et que les gens sortent en disant : c’est déjà fini?», explique-t-il.
Cette approche exige une écriture minutieuse, presque artisanale, où chaque anecdote et chaque transition sont soigneusement calibrées pour capter l’attention du public sans jamais lasser.
Le spectacle devient alors une trame narrative complète, où l’émotion et la poésie se côtoient dans un équilibre subtil entre le récit et la chanson.
L’objectif d’Alexandre Poulin est clair: offrir un moment où le temps semble suspendu, où le spectateur entre dans une bulle et oublie le monde extérieur, porté par cette voix sincère qui parle à la fois à l’âme et au cœur.
Communion avec le public
Après plus de soixante représentations, l’artiste est profondément touché par les retours du public.
Il prend toujours le temps de rencontrer les spectateurs à la fin des concerts, pour des autographes, des discussions et des moments d’échange précieux.
«Plus on veut être personnel, plus on est universel», dit-il avec humilité.
Cette leçon, il l’a apprise au fil des années, en constatant que ses récits intimes trouvent écho dans les histoires de chacun.
Parler de deuil, d’amour, de nostalgie et de liens humains, c’est toucher à quelque chose d’essentiel, de profondément humain, qui unit chaque être humain, peu importe son parcours ou son âge.
Alexandre Poulin se sent privilégié d’exercer ce métier depuis près de vingt ans et de pouvoir offrir, à travers ses mots et sa musique, un espace de réconfort, de réflexion et de partage.
Pas de pause à l’horizon
Pour l’instant, Alexandre Poulin n’a qu’une chose en tête: poursuivre sa tournée et offrir le meilleur de lui-même, soir après soir, salle après salle.
«Normalement, je fais une centaine de dates par tournée. Je suis à la moitié du parcours et je me concentre à rester en forme pour offrir le meilleur spectacle possible», confie-t-il. D’ici mai 2026, il sillonnera le Québec et continuera de toucher les cœurs avec ses récits sincères et ses chansons délicates.
Après des arrêts marquants au Nouveau-Brunswick, la route l’amènera partout dans la province, où chaque représentation sera une occasion unique de célébrer la force des liens humains, à travers la poésie et la musique.
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