Le public est d’abord accueilli par une dame incarnant avec fantaisie la pochette célèbre de Breakfast in America.
Par la suite, les sept musiciens de l’aventure Tramp of the Century alignent les succès incontournables et des pièces plus méconnues, à redécouvrir pour plusieurs, du célèbre groupe fondé à Londres par Rick Davies, vite rejoint par Roger Hodgson, en 1969.
Le public pourra réentendre dans des versions ressemblant à s’y méprendre aux originales des titres tels Logical Song, Give a Little Bit, Dreamer, Fool’s Overture, Crime of the Century, It’s Raining Again, School et tant d’autres classiques que l’on entend encore aujourd’hui sur des stations radiophoniques aux vocations différentes.
L’équipe
«Les gens se ferment les yeux et se pensent réellement dans un show de Supertramp, notamment avec la voix de Sylvain Auclair qui se rapproche énormément de celle de Roger Hodgson», confie Roger Leclerc (piano et voix).
Les Québécois peuvent d’ailleurs apprécier actuellement le chanteur montréalais recruté à l’émission télévisuelle La Voix, sans surprise, par le vétéran rocker Éric Lapointe.
Bernard Baribeau (saxophone, harmonica et voix), qui a joué longtemps au sein du Boogie Wonder Band, Charles Bellerose (basse et voix), qui a collaboré avec Karen Young et dont le premier spectacle a justement été Supertramp (il avait 14 ans), Nicolas Beaudoin (batterie), qui jouait déjà dans un hommage à Genesis, Sébastien Cloutier (clavier, guitare, voix), qui a donné plus de 1200 spectacles en Europe et en Amérique du Nord, ainsi que Richard Guérard (guitare et chanteur), dont la voix l’a désigné en tant que «Rick Davies» du groupe, complètent la formation d’élite.
«Les auditions ont duré plus de cinq mois, de préciser Roger Leclerc, qui avait fondé le studio Democlic en 2000 pour soutenir la relève, mais qui a été rattrapé par sa passion pour la musique et la scène. La complexité de former un groupe hommage à Supertramp, c’est que tous les musiciens doivent être solides vocalement et que les solos de saxophone soient très présents, sans parler du piano très caractéristique de leur style.»
Du flash à la scène
En 2008, Roger Leclerc a suivi avec attention l’initiative d’un ami, Martin Levac, qui venait de lancer un spectacle en hommage à Phil Collins. Il a fait des recherches et réalisé qu’aucune tournée du genre n’existait en Amérique pour rendre gloire à son groupe préféré: Supertramp.
«C’est une musique qui vient me toucher profondément par ses textes non violents et des mélodies qui sont progressives sans l’être trop, observe-t-il. Supertramp était la suite logique des Beatles.»
La première sortie de Tramp of the Century a eu lieu en mai 2009. Aujourd’hui, la demande est au rendez-vous jusqu’en 2016. Une entente pour une virée en Europe serait même sur le point de se concrétiser.
Le groupe a aussi reçu la bénédiction de Roger Hogdson, Rick Davies et John Helliwell.
«Je suis en contact régulier avec ce dernier, mentionne Roger Leclerc. Nous essayons même d’amener son groupe de jazz au Festival international de jazz de Montréal, en 2016. Quant à Roger Hogdson, il a tellement aimé ce qu’il a entendu de nous sur Internet qu’il nous avait réservé la première rangée quand il est venu à la Place des Arts il y a trois ans. Plus tard, nous avions pas mal jasé en arrière-scène lors de son passage à Gatineau.»
Le spectacle «Tramp of the Century» sera présenté le mardi 24 février, à 20h, à la Salle André-Mathieu (475, boulevard de l’Avenir). Information: 450 667-2040.